Sharknado : les requins volants – PopoLeVil’s choice #15

Sharknado : Le jour où les requins apprirent à voler

Coucou les gens, me revoilà après 3 mois d’absence contraint et forcé pour vous parler du dernier nanar sorti de la boite d’azimutés The Asylum : Sharknado.
Alors oui, comme tout le monde, j’en avais entendu parlé, le pitch a l’air moisi, mais je me suis dit que peut-être il fallait laisser une chance au film.

Le pitch :
Un ouragan monstre, après avoir aspiré en mer des requins mangeurs d’hommes, se transforme en de multiples tornades frappant Los Angeles qui se retrouve inondée et infestée de requins . Surfer et propriétaire de bar, Finn (Ian Ziering) établit alors un plan avec ses amis Baz et Nova pour sauver son ex-femme April (Tara Reid) et sa jeune sœur Claudia. Il réussit mais le petit ami d’April est mangé par les requins. Le groupe se réunit avec Matt, le fils adulte de Finn et April, qui est apprenti pilote d’hélicoptère . Ils décident d’essayer de stopper la tornade de requins en jetant des bombes depuis un hélicoptère .
Au moment où Nova se prépare à lancer l’une des bombes, elle tombe de l’hélicoptère directement dans la bouche d’un requin. Matt, son petit ami, a le cœur brisé. Baz est également perdu dans la tempête. Après que Matt ait réussi à atterrir, un requin volant plonge vers les membres du groupe. Finn se précipite alors vers lui avec une tronçonneuse à la main et stoppe son attaque en se faisant avaler par le requin. Après quelques minutes, Finn découpe le requin de l’intérieur et en ressort,  portant une Nova inconsciente mais miraculeusement indemne. Matt est heureux de revoir Nova et Finn renoue avec April.

 Ce que j’en ai pensé ?

Alors une fois de plus, les scénaristes d’Asylum ont fumé une moquette trop forte pour eux : après nous avoir fait du requin mutant, robot, etc. (j’en passe et des meilleures), voilà qu’ils ont décidé de les faire jouer avec les catastrophes météorologiques les plus frappantes de ces dernières années (d’ailleurs une scène du film est directement inspiré du fake montrant un requin dans les tunnels du métro à New York après l’ouragan Sandy).
Le scénario : s’inscrivant dans la longue lignée des nanars ayant pour thème principal l’invasion de requins, Sharknado repousse les limites du nawakesque. Sur le papier, le pitch est débile, à l’écran ça l’est encore plus…
Les effets spéciaux : pour un budget d’1 million de dollars (tout de même), les FX valsent entre le ridicule et le nul à chier. En effet, le réalisateur a eu l’idée (saugrenue) d’intégrer à son film des séquences d’archives de requins réels. Du coup, ceux qui sont faits en images de synthèse ont l’air encore plus naze.
Le jeu des comédiens : tout simplement pathétique. A priori, personne dans l’équipe de tournage ne s’est rendu compte que les comédiens étaient ridicules. Surtout Ian Ziering et Tara Reid qui dissimulent vraiment mal le besoin de remplir leurs frigos respectifs.

Ma conclusion :
Pour les amoureux de nanars, Sharknado est une série Z de haute volée comme il est devenu si rare d’en voir. Le rythme infernal, les requins tous plus mal faits les uns que les autres, les « stars »  pas crédibles pour un sou, les dialogues d’une débilité abyssale, un final à la « hauteur » de nos espérances, Sharknado est d’une terrible efficacité pour celui qui sera le regarder avec un œil de sale gosse immature. Un film pour un public connaisseur donc ! Les autres, passez votre chemin !

PS : le numéro 2, dont l’action sera située à New York, est en cours de tournage. MouahahAHAHAHAHAHAH !!! (<= Craquage)