The garden of words : Une magnifique surprise
The garden of words : l’apologie des petits rien
Il y a un peu plus de 2 semaines, le nouveau film de Makoto Shinkai est sorti en blue-ray/dvd, distribué chez Kazé : The garden of words.
Ayant vu et apprécié les précédents films de Makoto Shinkai : « 5 cm par secondes », « La tour au-delà des nuages » et « Voyage vers Agharta », je me suis lancé The garden of words. Je n’avais presque pas entendu parler de ce film, la sortie dvd de son précédent film (Voyage vers Agharta) ne datait que d’un an, bref j’avais presque oublié son existence. Tout ça pour dire que quand je l’ai lancé, je ne m’attendais à rien, j’accomplissais un acte professionnel, rien de plus. Et puis le film s’est arrété et je me suis rendu compte que je n’avais pas décroché de l’écran. Le film m’avait complêtement envouté.
On suit l’histoire de deux personnes : un lycéen de 15 ans, qui rêve de devenir cordonnier, et une jeune femme de 27 ans, qui semble ne plus rien attendre de la vie. Ces deux êtres vont se rencontrer encore et encore dans un parc tous les matins de pluie. Les regards échangés, le bruit de la pluie, l’échange d’un repas, tous ces éléments du quotidien vont devenir la bouée auquel ils se raccrochent en espérant que le beau temps ne revienne jamais.
The garden of words est une véritable réussite à la fois au niveau visuel (l’animation est juste sublime) et au niveau émotions. Le film est court (45 min) mais une grande puissance s’en dégage, j’ai eu l’impression de sentir vivre les personnages. Cela faisait bien longtemps qu’un film d’animation ne m’avait pas autant plus.
J’avais apprécié les autres films de Makoto Shinkai, mais ce n’était pas non plus des coups de coeurs, mais avec The garden of words, il vient de se propulser au rang de mes réalisateurs préférés avec Otomo, Miyazaki et Satoshi Kon. Je ne peux que vous conseiller cette oeuvre qui est une magnifique ode à la vie, aux petits riens qui la rende si merveilleuse, c’est un film optimiste, sans naïveté ni grands sentiments.
Une petite parenthèse d’un simplicité envoûtante…