Ritot, une montre connectée pas comme les autres

Ritot, l’heure (et le reste) toujours à portée de main

Quand on a défini la ligne éditoriale de la partie tech de TAG, on avait parlé de faire un focus sur un projet de crowfunding par semaine. Le problème, c’est que ce genre de site fourmille de tellement de bonnes idées que, si on s’écoutait, on ferait tous les articles tech sur un sujet tiré de leurs financements participatifs. Aujourd’hui, je me suis donc (encore) écouté et je vais vous parler de Ritot, un projet auquel j’ai décidé de participer parce que l’objet aussi bien que son principe faisait battre mon coeur de sale geek !

Je vais vous parler de ma vie. Comme je suis un personnage extrêmement intéressant, çà ne devrait pas vous poser de problème ! Voilà, j’ai un aveu à vous faire : je hais les montres. Ces trucs qui me serrent le poignet avec souvent un énorme cadran me donnent des boutons. En plus, çà coûte souvent la peau du cul ! C’est la raison pour laquelle, en dehors de l’aspect technologique, les smartwatches me laissent vraiment de marbre.

Je ne sais pas ce qui m’a attiré dans cet objet 😮

C’est pourquoi je n’ai jeté qu’un oeil distrait sur ce Ritot : c’était encore une nouvelle montre connectée qui n’amènerait probablement rien de nouveau à un secteur déjà surmédiatisé par des ténors de la technologie. Puis j’ai vu…

J’ai vu un bracelet assez étroit sans cadran apparent et à l’aspect plutôt classe : le tour du bracelet de base est en aluminium incrusté d’inserts de cuir. Proposé de plusieurs couleurs avec des jeux de nuances entre le bracelet et son revêtement, le résultat était plutôt sympathique.

Mais vous avouerez qu’une montre sans cadran, c’est un concept un peu étrange… Rassurez-vous, cette montre donne bien l’heure : il suffit d’un mouvement du poignet ou d’une pression sur le bouton latéral pour qu’elle projette l’heure sur le dos de votre main. Là j’étais conquis.

Ne cherchez pas midi à quatorze heure : un objet qui allie design et fonction rigolote, il n’en fallait pas plus ! Mais l’excitation allait monter croissant. Un coup d’oeil à la demande de financement m’indiquait que, pour un financement estimé à 50.000 $, démarré le 7 juillet, Ritot a reçu jusqu’à présent 483.000 $. Et pourtant les promesses de financement se finissent dans 28 jours…

La deuxième info qui a attiré mon oeil a été que pour 120 $, je recevais un Ritot accompagné de sa base de rechargement sans fil. Non seulement cette base rechargera votre bracelet par induction mais, en plus, vous pourrez changer la couleur de l’heure d’affichage de la projection de l’heure parmi 20 coloris. En fonction du poignet auquel vous portez le bracelet, cet accessoire vous permettra également de changer l’orientation de l’affichage de l’heure. Et, pour ne rien gâcher, il faut aussi office de réveille matin. La classe.

Le (la ?) Ritot affichera également les notifications de votre choix entre SMS, appels entrants, rappel et réunions, mails, réseaux sociaux, météo. Ayant une fonction d’alarme, celle-ci se fera silencieusement grâce à une vibration du bracelet. Le constructeur annonce que des notifications pourront être ajoutées pour d’autres applications grâce à leur application mobile qui sera disponible à la fois sur Android, iOS et Windows Phone. Pour les sportifs, Ritot sera disponible dans une version sport de différentes couleurs.

Compte-tenu du palier de financement, les développeurs vont ajouter des fonctions de suivi d’activité pour coller à la mode du wearable computing et du quantified self. Et maintenant vous allez me dire « La classe, tu vas devoir recharger le bazar tous les deux jours ! » Eh ben non ! L’autonomie annoncée est de 6 jours à 1 mois en fonction de votre utilisation et de la fréquence à laquelle vous affichez l’heure. Pis bon… Poser une montre sur une base à induction pendant la nuit, on a déjà vu plus contraignant ! Et pour finir, sachez que Ritot sera à la fois unisexe et étanche, l’un n’ayant rien à voir avec l’autre !

Voilà voilà… je ne sais pas si ce projet vous paraît aussi sympa qu’à moi. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et, quand j’aurais reçu ma Ritot, début 2015, je me ferais un plaisir de vous en faire un test dans ces colonnes 🙂