Popo Le Vil’s Choice #4 :Dead mine, où comment piéger un joueur de World of Warcraft…
Bien le bonjour mes canailloux ! Prêts pour une nouvelle aventure ?
Après un magnifique mockbuster, je vous propose aujourd’hui Dead Mine, film indonésien coproduit par HBO, responsable de la série des Contes de la cryptes (rhaaaa, toute mon enfance) et plus récemment de Six Feet Under, True Blood ou du Trône de Fer.
J’ai choisi ce film (presque) complètement au pif, motivé sans doute par la jaquette alléchante et par le souvenir inconscient de cette instance level 15 de World of Warcraft, où mon chaman a chopé sa première hache épique qu’il a gardé pendant… Mais je m’égare.
Revenons à ce film, très prometteur d’après son pitch.
Le pitch donc :
Des explorateurs se rendent sur une île indonésienne dans le but de mettre la main sur un trésor. Sur place, ils sont contraints de se cacher dans une mine abandonnée du fait d’une attaque d’un groupe armé. Mais le pire est à venir, puisque des créatures radioactives peuplent cette mine…
Qu’est-ce-que j’en ai pensé ?
Quand j’ai lu le pitch, mon lobe occipital gauche s’est lancé dans une lambada endiablée à l’intérieur de ma boite crânienne, jouissant à l’avance de voir des zombies à moitié décomposés et brillants la nuit s’en prendre à la bande constituée (comme d’habitude) d’un mec hanté par une sombre histoire (ici un militaire souffrant de stress post-traumatique), d’une scientifique mignonne tout plein, une jeune historienne qui connaît par cœur l’histoire du lieu (pourtant secret défense depuis les années 30), d’un jeune connard avide et peu scrupuleux, d’un guide peace & love, de 2 gros balaises surchargés d’armes et de testostérone et… d’un blessé grave qui saigne (bah ouais, le zombie ça s’appâte).
Le film commence alors par une looooooooooongue, mais alors trèèèèèèèès looooooooongue mise en place (40 min quand même sur une copie d’1h27 générique compris).
Du coup, mon intérêt retombant, je décidais d’aller me faire un café tout en surfant pour me renseigner sur l’Unité 731 dont il est question dans le film. Si j’en crois l’article Wikipédia, Mengele était un petit joueur en comparaison.
Et là PAF ! Mon 1er zombi et un vieux soldat japonais qui croit que la 2ème guerre mondiale est toujours en cours ! Du coup, 2 pensées me traversent l’esprit : « Mais pourquoi donc le zombie a une muselière et pourquoi le vieux japonais, à court de nourriture depuis 50 ans, n’est pas mort ? » – Ce à quoi mon lobe gauche (oui, celui qui dansait la lambada, essayez de suivre un peu !) me rétorque « Mais qu’est qu’on s’en bra… ! »
Heureusement, le visuel du zombie est efficace et l’action s’enchaîne. On découvre alors toute une armée de zombies samouraïs dessoudant de l’humain à grands moulinets de katana, jusqu’à un final qui m’a laissé sur ma faim.
Du coup, je ne vous parlerai pas du jeu des acteurs (pas terrible) et du fait que le scénario est une pâle copie d’Outpost, que c’est du déjà-vu et mal réchauffé. Car ce n’est pas mauvais à cause des effets visuels (plutôt réussis mais sans imagination).
Pour moi, le vrai problème, c’est que c’est bien trop soft et sans éclat particulier, qu’ils ne proposent pas d’idées nouvelles et intéressantes qui rendrait le film sympathique. Sans oublier un dénouement absent et une scène finale carrément foireuse.
Bref, passez votre chemin, je vous trouverai mieux la prochaine fois.
