[gamescom 2014] Preview de Mordheim: City of the Damned
« Bonjour à tous et bienvenue pour la présentation de Mordheim. Bon l’Anglais n’est pas encore là ? Alors on se la fait en Français ». Ahhh j’aime bien ça. En plus il a une bonne tête et un très chouette accent québécois. J’aime bien les Québécois ! On dirait des Français sans balai dans le cul. Vraiment ! Ils sont toujours sympa, souriants, drôles et ramènent de chouettes jeux.
Et Mordheim: City of the Damned fait partie de ces bons jeux. C’est même un des ces titres où tu te dis : « celui-là je l’avais pas vu venir ! ». À vrai dire chez Focus je voulais juste voir Etherium et Act of Agression car c’est mon domaine. Warhammer, à part 40K, j’y connais que dalle. Mais depuis la présentation de Blood Bowl et celle-ci, ça me donne envie de m’y intéresser de plus près.
Mordheim est une ville normale sauf qu’un beau jour (bam toi aussi maintenant tu penses aussi à Barbara maintenant !), une comète à deux queues, symbole de Sigmar, apparut au-dessus de la ville. Les gens venaient de partout pour assister au retour du dieu majeur de l’Empire et demander pardon pour leur pêchés. Sauf que tout est parti en queue de boudin car la comète a fait un faceplant, a tout pété et même répandu des pierres magiques en travers de la ville qui foutent le bordel. Les gens deviennent fous et se battent pour le contrôle de ces pierres.
Tout comme Blood Bowl, Rogue Factor a pris le parti du tour à tour ascendant Tactical RPG. C’est donc chacun son tour que les joueurs déplaceront leurs bestioles dans la ville à l’aide d’une vue à la troisième personne. Le but est simple : tuer ses ennemis en limitant les damages dans ses rangs. En effet même si on pense maitriser la partie, on n’est pas à l’abri d’une perte de morale. Les personnages ont des blessures permanentes et peuvent déprimer, ce qui aura pour cause de réduire ses statistiques. Et oui comme c’est un RPG, tout est à base de statistiques.
Et comme c’est un aussi RPG pour les velus, c’est aussi à base de jets de dés à l’ancienne. Toutes les actions sont donc vérifiées et testées. Et quand je dis tout, c’est tout ! Même descendre d’un mur peut devenir fatal. Les joueurs de la version plateau seront aux anges car rien n’a été laissé à la légère. Autre exemple, on peut aller n’importe où sur la carte. Chaque personnage a une distance maximale – représentée par des points – pour chaque tour et peut donc aller au bout au garder des points pour la suite. Ça rappellera de bons souvenirs à nous adorateurs de Fallout.
Pour le reste, c’est du classique. Comme les déplacements, les combats sont régis par un système de points. Une attaque classique prend n points, une incantation x points, etc. La seule différence avec les jeux de ce genre se situe au niveau des initiatives. Habituellement une équipe joue totalement avant l’autre. Ici chaque bonhomme a sa propre initiative, cela permet de créer des stratégies intéressantes avant les parties.
Il y aura quelques races au départ – je n’ai pas le chiffre exact – et d’autres viendront compléter le roster via des DLC. En plus d’une petite campagne solo pour chaque race, le studio a mis en place un système de création et de customisation de créature très poussé afin de créer n’importe quel personnage.
Si vous voulez en savoir plus, sachez que le jeu sera bientôt disponible en Early Access sur Steam. La volonté des Québécois est de travailler avec les fans et ça se sent vu le respect de la licence et la qualité du titre. Sortie en 2015 sur PC et peut-être sur consoles.