Altaïr : guerre et paix version mille et une nuit
Altaïr : Prince of persia mais sans la dague
Sorti chez Glénat il y a de ça quelques jours, Altaïr n’était pas, mais alors pas du tout attendu. Et pourtant, ce manga apporte une brise de fraicheur salvatrice après cet été aussi lourd qu’une déclaration d’impôt.
Dans un univers fantastique très fortement inspiré du bassin méditerranéen à l’époque où les empires rivalisaient de puissance…
Mahmut est le plus jeune homme à accéder au rang de pacha, général de haut rang dans la stratocratie de Türkiye. Accompagné d’Iskandar, son fidèle aigle royal, ce pacifiste sillonne le pays pour déjouer les conflits. Malheureusement, tous ses compatriotes ne partagent pas ses convictions et l’empire Balt-Rhain guette la moindre occasion pour étendre son territoire… Notre héros arrivera-t-il à conserver son intégrité au milieu de ces jeux de pouvoir où complots et trahisons sont monnaie courante ?
Jeux de pouvoirs, meurtres, guerre, trahisons. Avec un tel descriptif, Altaïr ne peut que faire penser à Game of Thrones. Et si le trait se veut moins dure (ainsi que le scénario fort heureusement), on n’en est pas moins devant une oeuvre complète qui ravira les fans du genre.
Au croisement de la quête initiatique et de l’oeuvre mature et complexe, Altaïr nous offre une bouffée d’orient, un éclat de sabre derrière une dune, un dépaysement total, qui nous fait oublier la moiteur de ce dernier mois et les cieux gris à venir.