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[Gamescom 2014] 1 heure avec The Evil Within

Mon expérience de joueur avec le survival horror se résume assez rapidement. Je crois n’avoir jamais terminé un jeu seul. Quand j’ai su que j’allais tester The Evil Within pendant une heure, je faisais des petites crottes tout en étant toujours chez moi.

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Le survival horror est un genre très spécial qui perdait de son aura depuis quelques années. Shinji Mikami – créateur de Resident Evil – revient disputer son titre du roi du jeu de flippe avec The Evil Within.

Nous contrôlons le détective Sebastian Castellanos, parti avec des collègues enquêter sur un mystérieux massacre. Un par un, les flics se font trucider. Vous êtes ensuite assommé. À votre réveil, la tête à l’envers, vous apercevez une étrange silhouette, un genre de boucher, sauf que lui est plutôt spécialisé dans les tripes plutôt que la côte de porc. S’ensuit une course poursuite, de la survie et une tentative de comprendre ce qu’est ce gros bordel.

Voilà pour le pitch principal. Pour ma part, j’ai pu jouer au chapitre 9 pendant une heure. Malgré une vidéo de présentation à la sauce « Previously on« , je n’ai pas envie de vous en parler car cela reviendrait à spoiler ce qu’il s’est passé dans les chapitres précédents. Dans celui qui m’était proposé, je devais me rendre dans une certaine pièce d’une grande maison dont la porte était bloquée par plusieurs mécanismes. Et là on revient 10 ans en arrière car il y a une énigme : comment ouvrir cette porte ? N’importe quel habitué comprendra très vite qu’il suffit de suivre les 3 – oui on est toujours bloqué avec la règle du « 3 » du jeu vidéo … – gros tuyaux reliés à ladite porte.

La découverte de la maison se fait avec précaution. On peut se balader presque partout et faire les énigmes dans l’ordre souhaité. C’est fou comment on se met en stress quand il n’y a personne ! Et oui, la maison est vide, du coup on s’attend à ce qu’un truc, une bestiole, n’importe quoi nous saute à la tronche à chaque recoin. Tango Gameworks joue avec les codes du survival, un peu comme l’avait fait le premier Dead Space : pas beaucoup de jump scare, on voit les trucs venir mais pas tout le temps.

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Pour le reste, c’est du classique. Des bonhommes apparemment morts ne le sont pas, existence de pièges, bestioles qui attaquent après avoir activer un mécanisme, etc. Le réel danger provient plutôt d’une entité qui apparait de façon aléatoire. À certains moments, l’écran tire vers le bleu, tout change, c’est synonyme d’apparition de la chose : cachez-vous ou ça va gratter ! Vous pouvez vous protéger dans les nombreuses planquent disséminées partout. Que ce soit sous un lit ou dans un placard, cela suffit pour être à l’abri. Je ne sais pas si cette entité à la faculté d’apprendre comme dans Alien Isolation car cela pourrait être fun d’autant plus que c’est presque du one shot quand elle vous voit. Dans ma partie, les 2 fois où je suis mort fut de sa faute : la première j’ai rien compris et bim ; la seconde fut plus compliqué car je n’ai pas trouvé de quoi me cacher, elle a commencé et ce sont d’autres bestioles qui m’ont terminées.

Le jeu se veut difficile (c’est pas super compliqué non plus) par défaut – ce qui correspond au « mode survie » – en proposant moins de munitions et de vie par rapport au mode classique. Je vous conseille fortement de jouer en mode survie afin de savourer le titre à fond. Un survival n’est appréciable que si on se sent oppressé tout en étant en galère, c’est un jeu de survie quoi.

Après une heure de jeu sur Xbox One, je dois dire que j’ai beaucoup apprécié The Evil Within. Son atmosphère pesante et le mystère entourant fonctionnent très bien et j’ai tout de suite accroché. Le jeu fait un peu flipper (je suis une fiote concernant les trucs d’horreur) et ne rentre pas trop dans le cliché du porn horror. J’ai juste eu l’impression de rejouer à Resident Evil 4 – même s’il y a beaucoup de différences entre ces deux titres, mais bon ce sont deux jeux de Mikami – et ça ne peut être qu’une bonne nouvelle. Reste à voir sur la durée et sur l’histoire pour voir si ce titre restera dans les anales et si Mikami va redevenir le roi du survival horror.

Pour finir je vous propose la vidéo gameplay de la démo à laquelle j’ai pu jouer. Si vous ne voulez pas voir, voici juste un trailer.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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