Need for Speed Payback
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gamescom 2017 – Ça roule pour Need for Speed Payback

Après quelques épisodes peu mémorables comme le dernier reboot, c’est plutôt étonnant qu’Electronic Arts s’évertue à sortir un Need for Speed tous les deux ans mais il faut bien faire travailler les studios internes rachetés au cours des dernières années. On retrouve donc Ghost Games, auteur des deux opus précédents assez bof, sur Need for Speed Payback, on pouvait s’attendre encore à un jeu moyen. Nous avons mis nos plus beaux gents de conduite, un Saint Christophe et avons posé nos mains sur une manette pour tester la démo présentée lors de la gamescom pour voir si le sort a été conjuré.

Pour vous redonner le contexte, ce Payback pourrait être décrit comme l’adaptation vidéoludique de Fast & Furious. Aussi, à l’image de GTA V, on pourra contrôler plusieurs personnages, sans tout de même savoir si on pourra échanger de conducteur à la volée dans certaines missions. La partie disponible durant le salon allemand est exactement celle diffusée lors de la conférence EA de l’E3 à savoir une poursuite d’un camion. La semi-remorque transporte un véhicule que l’on doit voler et comme l’action se veut très hollywoodienne, le camtar est protégé par de grosses voitures qu’il faudra envoyer dans le décor. La course est totalement scriptée, les vagues ennemies arrivant de façon régulières, le jeu se transforme alors en clone de Burnout car pour passer à la phase suivante il faut foncer dans les adversaires afin de faire baisser leur barre de vie. Une fois la voie dégagée, le jeu vous demande de vous rapprocher du camion qui a décidé de rouler à 150 à l’heure, même dans les virages, sans se soucier de la loi de la physique. Si Huygens et Newton doivent se retourner dans leur tombe, Ghost Games a pris le parti du spectacle au détriment d’un semblant de réalité tel un Michael Bay sous ecstasy. Les cadavres de fer jonchent la route, il y a des explosions en veux-tu en voilà, et la phase d’approche s’avère sportive à cause des bagnoles arrivant en sens inverse. Une fois la petite barre remplie – une barre qui monte en restant à côté de la cible un certain temps – une cinématique se lance pour illustrer Jess, votre coéquipière qui vous vanne pendant que vous roulez, en train de monter sur le camion pour s’y infiltrer et piquer la caisse. La démo se termine au bord d’une Koenigsegg virulente faisant face à un parterre de policiers autant énervés qu’une journée d’un défilé de Zadistes.

Au niveau de la conduite, nous sommes face à de la pure arcade bien vénère avec des accélérations qui collent au siège et des virages pouvant s’effectuer quasiment à fond. C’en est même tellement arcade que les développeurs ont créé le frein à main extrême, c’est-à-dire qu’une fois enclenché, on a l’impression que la voiture s’arrête net et que l’on change l’angle de rotation du véhicule. C’est très perturbant mais une fois maîtrisé, cette étrangeté deviendra votre meilleure alliée. Ces talents de conduite ont ensuite pu être mis à l’épreuve dans une course très simple face à des adverses IA coriaces. Le tracé n’avait rien de révolutionnaire – Payback ne semble pas être parti pour être un monde ouvert, les routes sont balisées et fermées – mais les sensations de conduite étaient présentes tout comme le plaisir de rouler à fond au bord de cette BMW que je n’aurai jamais dans mon garage.

Need for Speed Payback sera peut-être le vrai reboot contrairement au jeu de 2015. On retrouvera la police et une conduite arcade facile d’accès et plaisante. La démo tournait sur un PC de compétition et le jeu s’en sortait formidablement bien avec un framerate stable à 60 FPS tout en affichant des tonnes de détails et une distance d’affichage honnête (nous avions capturé notre partie mais la vidéo est corrompue, désolé). Payback sortira le 10 novembre prochain et on a hâte de voir ce qu’il aura sous le capot.

 

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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