gamescom 2018 – SoulWorker, le MMORPG que je pourrais apprécier
Jeudi, 15 h 00, chez Gameforge
J’ai tendance à dire que je suis un joueur touche à tout. C’est bien entendu faux car on a toutes et tous des domaines favoris et d’autres qu’on déteste. Il y a deux grandes familles de jeux vidéo qui m’insupportent plus que tout : les MMORPG et les MOBA. Pour une raison que je n’explique pas, la simple évocation de ces termes me font soit rire, soit détourner le regard. Mais il existe des exceptions comme Noara ou SoulWorker que je vais vous présenter ici.
Le jeu de Lion Games est un jeu de rôle multijoueur qui ne réinvente peut-être pas la roue mais bénéficie d’un petit truc en plus pour m’attirer. Quand on parle de MMORPG, on pense instantanément au géant World of Warcraft, mais il ne m’a jamais attiré. Premièrement la direction artistique de ce dernier me taille les yeux à la lance. Deuxièmement, j’ai toutefois tenté l’aventure grâce à un code présent dans l’un des autres jeux Blizzard (je possède les Diablo et StarCraft) mais après une ou deux heures d’essai, cela m’est tombé des mains. Il n’y avait rien pour que je puisse sombrer dans la folie des mondes persistants. Les autres qui pourraient contenter mon appétit de joueur se comptent sur une main. Il y aurait The Elder Scrolls Online mais l’univers de Bethesda n’atteint que la partie je m’en foutiste de mon cerveau. J’ai eu beau parcourir Morrowind des dizaines d’heures sur la première Xbox puis testé Oblivion sur PC quelques années plus tard mais rien n’y fait : la fantaisie Bethesda n’est pas faite pour moi. Enfin il y aurait bien Star Wars: The Old Republic, mais je n’ai jamais eu le courage de m’y mettre.
MMO tout seul
Ces deux titres ont un point commun : l’expérience est principalement basée sur l’aventure et celle-ci peut se vivre de façon solitaire. Les jeux poussent bien sûr ses hôtes à privilégier la formation de groupes, mais il n’est pas impossible d’aller au bout sans aide. C’est ce que semble proposer SoulWorker. Avec son character design kawai tout droit sorti du Japon, c’est peut-être la formule que je cherchais depuis de nombreuses années.
Cela faisait quelques mois que j’entendais parler de SoulWorker sans avoir eu le temps de m’y pencher sérieusement. Lorsqu’on m’a proposé de venir le voir durant la gamescom, je n’ai pas longtemps hésité. Ce fut un court rendez-vous d’environ vingt minutes mais ce fut assez pour attiser ma curiosité. Bien qu’il fût difficile de discuter avec un membre de l’équipe à cause d’une équipe de streamers / youtubeurs au même moment, une personne a tout de même pu prendre quelques minutes pour m’expliquer certaines choses.
La gamescom était l’occasion pour Gameforge et Lion Games de présenter le récent contenu de haut niveau. Le jeu est gratuit mais cela n’empêche pas les développeurs de rajouter de nouvelles choses dans son titre à intervalles réguliers. Cette grosse mise à jour est disponible depuis quelques jours et permet de monter jusqu’au niveau 60, précédemment limité à 55. Huit nouveaux donjons viendront compléter l’aventure, il y aura aussi une nouvelle ville centrale (hub) du nom de Grasscover Camp, et nouvelles quêtes et des personnages non-joueurs. Le personnage de Haru a aussi évolué avec des capacités supplémentaires, elle possède aussi maintenant une seconde arme ainsi qu’un nouvel accoutrement.
Kawai épée
Je le disais, le principal attrait de SoulWorker est son apparence. Je suis un consommateur régulier de mangas et d’animés, ce jeu m’attire donc sans forcer et fait vibrer ma corde de fanboy. De plus l’aspect nippon n’est pas rentré dans le classique vulgaire avec des femmes à grosse poitrine avec du tissu de la taille d’un timbre. Que ce soit un homme ou une femme, je trouve que les personnages sont très cools et qu’ils bénéficient d’une palette de mouvements et d’attaques bien classes. J’ai pu essayer Haru et Iris – il y a 6 héros en tout avec chacun sa propre histoire, campagne et style de combat – afin de découvrir les différences dans le gameplay. Si on retrouve les habituelles touches de la souris et du clavier pour lancer les pouvoirs (les touches de 1 à 4 en gros), il faut bien connaître son avatar car attaquer avec une épée, un lance-roquette ou des flingues n’est pas la même chose. Les niveaux s’enchaînent sans temps morts, les vagues d’ennemis apparaissent souvent. Les donjons possèdent même des éléments comme des trains qui parcourent les couloirs, et tout le monde peut prendre des dégâts à leur contact. C’est très plaisant et à l’issu de mon rendez-vous, j’en redemandais encore, c’était bon signe.
SoulWorker est proposé gratuitement sur des plateformes comme Steam. N’ayant pas encore eu le temps de m’y mettre sérieusement, je ne peux malheureusement pas vous dire si sa politique tarifaire est agressive ou non. Pour tout vous dire, je ne sais même pas ce qui est payant dans le jeu. Mais comme j’aime le dire, si cet article vous a un peu donné envie et comme le jeu est gratuit, n’hésitez pas à vous faire vous-même une idée, vous ne risquez rien.