Switchblade
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gamescom 2018 – Switchblade à contre sens sur la route des MOBA

Chapitre 21 : je n'aime pas les MOBA mais je leur donne quand même une chance

Mercredi, 19 h 00, rendez-vous dans un hôtel

Pour terminer le deuxième jour de la gamescom, je me suis rendu dans un des hôtels les plus chers de Cologne. Ce n’était pas pour dormir ni pour une soirée de folie, car ce n’est pas du tout le genre d’endroit que je fréquente. Situé à côté du salon, cet endroit est un lieu de rendez-vous pour celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas avoir de stand dans le Koelnmesse. Il y a quelques années, j’y avais rencontré des personnes pour découvrir les jeux déjà oubliés et moisis d’Atari. Cette année, la découverte fut beaucoup plus agréable.

Switchblade - presskit

Tout d’abord, l’équipe sur place pour me présenter Switchblade était adorable. Globalement les personnes que l’on croise sont très sympathiques. Mais ici le fait d’être au calme, dans le hall de l’hôtel éclairé à la lumière naturelle, fait de cet endroit un moment cool pour nous et pour eux. Deuxième chose importante, j’avais accepté qu’on me montre un MOBA alors que je déteste ce genre de jeu vidéo. Les conditions étaient normalement réunies pour que je passe un bon moment.

Donner sa chance au produit

Ce n’est pas la première fois que je le dis, je n’aime pas les MOBA. Ce genre me dépasse totalement, je ne prends aucun plaisir à y jouer. C’est plus une corvée qu’autre chose. Ajoutez-y l’ambiance nauséabonde des communautés – attention, je ne mets pas tout le monde dans le même panier, mais n’étant pas bon, je prends généralement très cher – ces jeux ont tout pour me faire fuir. Cependant, des studios tentent de mixer les concepts de batailles en arène avec d’autres. Le dernier exemple en date est celui de Noara qui se permet de mettre des combats au tour par tour plutôt qu’en temps réel. Et cela marche très bien !

Switchblade - presskit

Dans le cas de Switchblade, on se rapproche un peu plus d’un MOBA classique en temps réel avec différentes lignes d’attaque et de défense, et des tours à détruire pour avancer. Sauf qu’au lieu de diriger un héros digne de se transformer en cosplay, on dirige ici un véhicule. Oui Switchblade est un MOBA motorisé. Autre caractéristique importante, les batailles se jouent par équipe classique de cinq joueurs, mais vous devez choisir deux voitures parmi une vingtaine de possibilités.

Un garage pas comme les autres

Il y a cinq classes à votre disposition : scout, attaque, tank, artilleur et blindé (j’ai déduit les noms français un peu au pif à partir des termes anglais). Comme d’habitude, les bagnoles possèdent des avantages et des inconvénients en fonction de leur classe : le tank sera très blindé, ne fera pas de gros dégâts et roulera lentement ; le scout sera très rapide mais fragile, etc. Pour espérer gagner, il faudra composer une équipe équilibrée mais le fait de posséder une autre tire dans son garage permet de modifier totalement votre équipe au besoin. À tout moment, vous pouvez décider de contrôler l’autre, le changement se faisant en quelques secondes (mais des secondes qui peuvent être cruciales), pour modifier la façon d’attaquer ou ajouter un véhicule d’assistance par exemple.

Switchblade - presskit

Pour gagner, on a ici le système des MOBA ancestraux, c’est-à-dire qu’il faut détruire la base adverse tout en se frayant un chemin parmi les troupes ennemies générées et les diverses tours qui jonchent la carte. Vous avancez petit à petit, vous partez en renfort si besoin, bref c’est LoL ou DOTA mais à bord d’une voiture armée jusqu’aux pneus. Vous débloquez aussi de l’expérience au fur et à mesure de la partie pour augmenter vos compétences. De l’expérience est aussi distribuée après chaque match pour essentiellement acheter des éléments cosmétiques.

Une early sans avis

Je n’ai pas assez joué pour me faire une réelle idée sur Switchblade et si je peux réellement vous le conseiller ou non. Le jeu est actuellement en accès anticipé sur Steam et PlayStation 4, mais son ticket d’entrée n’est pas gratuit, ce qui est très étrange pour ce genre de titre. Je me suis tout de même amusé une quinzaine de minutes et je n’ai pas détesté cette expérience sur un MOBA. Mais c’était un match contre l’ordinateur, il ne m’a pas été donné l’occasion de me battre contre des humains, ce qui risque d’être totalement différent.

Je vais peut-être avoir un accès au jeu très bientôt et si tel est le cas, je vous ferai une présentation plus complète que celle-ci. Si l’envie d’essayer vous démange, Switchblade ne semble pas être un mauvais bougre, c’est fun à jouer, je ne peux pas le déconseiller avec les choses que j’ai pu voir jusqu’alors. C’est un MOBA qui vaut la peine de s’y intéresser. S’il était gratuit, je vous dirais de foncer mais à 20 balles, attendez peut-être un peu quelques jugements avant d’aller chez le concessionnaire.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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