Tangram City : la review
Tangram City : entre ville et jardin
« Autrefois, dans un royaume d’Orient, la Reine ordonna la construction de nouvelles citées. Le défi consistait à équilibrer harmonieusement urbanisation et nature. »
Aujourd’hui je vous présente le nouveau jeu de Uwe Rosenberg, auteur prolifique qui est à l’origine de beaucoup de jeux tels que Agricola, Caverna, Reykholt, Hallertau et plein d’autres.
Le point matos.
Tangram City est un jeu de pose de tuiles donc forcement plein de tuiles dans la boite, 145 pour être précis, 23 cartes, 5 plateaux de ville, des marqueurs et un plateau de score. Le tout d’une qualité très honorable, pour ce qui est des illustrations, elles font le boulot, rien d’extraordinaire, et elles sont signées Makoto Takami.
Comment ça se joue ?
La mise en place est rapide, chaque joueur prend un plateau, 1 ensemble de 23 tuiles ville, les 2 marqueurs d’équilibre vert et noir, 6 tuiles fontaine et la partie peut commencer.
On commence par la distribution des cartes, qui diffère selon le nombre de joueur, on va prend l’exemple d’une partie a 3 joueurs, chaque joueur reçoit 1 carte face cachée, et la dernière carte est placée face visible au centre de la table.
On commence par résoudre la carte qui est placée face visible, chaque joueur va s’emparer du Tangram indiqué sur la carte et va le placer sur son plateau ville. Il n’est pas obligatoire que les tuiles soient adjacentes les unes aux autres, même si c’est mieux pour scorer… Ensuite dans l’ordre du tour en commençant par le premier joueur, chaque joueur va révéler sa carte, et tous les joueurs devront résoudre cette carte de la même manière que la première.
Une fois que 4 cartes ont été jouées, chaque joueur va placer sur son plateau une tuile fontaine, et on va pouvoir passer au marquage des points de la première manche. La c’est asses simple, il suffit de repérer le plus gros/grand rectangle formé par vos tuile (un rectangle de 4 sur 3 rapporte donc 12 points), et après ça, il faudra compter le nombre de bâtiment noir (ville) et le nombre de bâtiment vert (jardin).
Dès que le comptage de point est fait, on peut passer à la manche suivante, on re distribue les cartes et c’est reparti.
La partie prend fin au bout de la sixième manche, et on passe au comptage final. Chaque joueur pourra marquer des points supplémentaires, selon son bonus d’équilibre, si vous avez autant de ville que de jardin, vous gagnez 20 points de plus et si vous arrivez a remplir entièrement votre plateau ville, vous gagnez 15 points, et la le joueur qui totalise le plus de points remporte la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Tangram City s’inscrit dans les jeux de pose de tuiles, avec un petit système de de cartes face cachées qui ajoute de l’inconnu dans vos stratégies. La vraie nouveauté dans ce style jeu, c’est les Tangram, on est plutôt habitué aux polyominos mais les Tangram c’est vraiment différent, surtout que oui on peut les tourner recto verso, mais d’un coté c’est de la ville, et l’autre c’est du jardin, donc il va falloir décider entre faire un bon placement de tuiles ou équilibrer sa ville, c’est pas toujours simple de faire le bon choix.
Tangram City est un jeu de pose de tuiles comme tant d’autres, ce qui le démarque c’est vraiment les Tangrams, c’est une gymnastique intellectuelle vraiment différente des Polyominos. Le fait de ne pas être obligé que les tuiles soient adjacentes est suffisamment rare pour être souligné. Donc en résumé un jeu simple, qui s’explique en 2 minutes, stratégique, qui s’inscrit dans la tradition des jeux de pose de tuiles tout en proposant certaines nouveautés intéressantes, qui font que Tangram City est vraiment un chouette jeu, qui sort régulièrement chez moi.
Tangram City est un jeu de Uwe Rosenberg, édité par Atalia, pour 1 à 5 joueurs, pour des parties de 30 minutes.