La stratégie Ender : ce n’est définitivement pas un jeu

Evens va au cinéma # 3

La stratégie Ender Quand l’adaptation ne déçoit pas

« La porte ennemie est en bas »

Je ne vais pas être originale mais tant pis, après tout il faut rendre à César ce qui appartient à Orson Scott Card. Je suis fan de la stratégie Ender. Comme la plupart des personnes qui l’ont lu, il est pour moi le livre que je voudrais avoir sur une île déserte. C’est pourquoi j’attendais beaucoup de ce film.

Le livre est extraordinaire. A la fois majestueux et intimiste, trépidant et posé, drôle et réfléchi. Réfléchi oui, une véritable plongé dans la psyché humaine. C’est un livre de science-fiction qui fait réfléchir, sur tout. L’histoire, les petits détails, les possibilités futurs, mais surtout, sur nous même. Sur l’humain. Et ce de façon très simple, pas de grands discours incompréhensible, de théories moralisatrices. On assiste simplement à un état de fait accessible à tous. A nous d’en tirer NOS conclusions. Ce livre est grandiose, ce livre est magique, ce livre peut sauver des vies, il devrait être lu à l’école.

(hum je me demande si les lecteurs ont compris que j’aimais ce livre…)

Mais le film qu’en est-il? 

Deux possibilités: Soit vous connaissez l’histoire et dans ce cas allez voir le film vous ne serez pas déçu. Soit vous ne connaissez pas l’histoire et dans ce cas allez voir ce film vous ne serez pas déçu.

Plusieurs personnes sont allées  le voir simplement sur un conseil, en ayant rien vu ou lu (à par cette détestable accroche « quand Harry Potter rencontre Star Wars »)ont adoré le film et ont été très heureuses d’y être allé à l’aveugle.

Le film est bon, il pose tous les points importants du livre et les traite de parfaitement. Le réalisateur n’a pas seulement lu le livre, il l’a compris. Et ceux de la manière dont on espérait qu’il le comprenne. 

Pour ceux qui ont lu le livre, tout une parti à été sacrifié. Mais je trouve que c’est aussi bien, cela laisse le temps à l’équipe de poser l’autre partie et de ne pas « trop » aller vite.

La dernière chose que j’ai à dire concerne le jeux d’acteur. Un grand bravo à Harrisson Ford bien sur, c’est toujours un plaisir de le voir à l’écran. Son rôle est sincère, presque mieux fait que dans le livre. Mais la véritable surprise concerne Asa Butterfield (alias Ender). On assiste réellement à la naissance d’un des futurs grands talents des prochaines années. A 16 ans, ce jeune homme nous livre une interprétation parfaite. Il est Ender. Crédible de bout en bout, il m’a bluffé. Chapeau l’artiste.

Si avec tout ça, je ne vous ai pas encore convaincu, et bien sachez juste que visuellement c’est aussi une réussite, les images sont bluffante. De plus le rythme est soutenu, vous ne vous ennuierez jamais.

Comme je vous l’ai dis, je préfère que vous alliez le voir à l’aveugle. Je ne vais donc pas vous mettre de bande annonce (en plus je la trouve raté). Si vous voulez vraiment la voir, internet est votre ami.

Pour finir que vous alliez voir le film ou que vous lisiez le livre (ou les deux). Vous ne serez pas déçu. On a affaire à l’une de ces œuvres qui restent gravé en vous. Alors foncez vous ne le regretterez pas.