Salut mes Droogies, les sels de bain rendent cannibale, l’histoire semble s’inspirer de ce fait divers. Beaucoup moins classe qu’olivia moore et son utopium. Si vous êtes un mineur non accompagné d’un adulte pour lire ce qui suit… sensible ou bien fan de Maître Gims… Il est strictement déconseillé de continuer à lire cette rubrique [Le Radis De Minuits] dédiée aux séries B !!

Avec leurs gros flingues et leurs gilets pare-balles en kevlar, Andy et son équipe se sentent d’humeur pour faire un remake en live de The Raid dans une barre d’immeuble de Hong Kong. Des méchants à la truffe enfarinée, il y en a plein. Des très méchants en plein speed prêts à tester leurs kalaches, il y en a encore plus. Mais ce n’est rien comparé à la déferlante de zombies qui s’amusent dans les couloirs… Castrations à vif, mutations ludiques où une mâchoire de grand blanc sommeille sous un nombril, haleines de putois à faire pleurer mémé ! Et Andy ne sera pas au bout de ses surprises : l’after-party concoctée avec les survivants risque d’éclabousser encore plus !

Acte 1

Scène du nu pour du nu, pas vraiment d’intérêt. Ça part très vite en fusillade et les plans couplés aux mauvais cadrages se multiplient, comme pour provoquer une surenchère à l’action. Une pelletée d’effets numér(d)iques viennent ponctuer l’animation bordélique des séquences. Dès que le film démarre, on sent bon la 3D bon marcher qui vient sublimer un maquillage vraiment sommaire. L’avantage c’est qu’avec Zombie Fight Club cela ne s’arrête pas là, on s’attend à un mashup bien sale et puis arrive une ellipse temporelle…

Acte 2

Le scénario de Zombie Fight Club, déjà vu, pousse l’idée bien plus loin dans une réalité dystopique où zombies et humains vivent ensemble, s’affrontant dans des arènes pour distraire la cour. Vous pensez à une partie de la saison 3 de The Walking Dead ? La recette cachée est en fait un mix entre Lamb Of the Dead et La Horde avec un zeste de Raid. Les zombies ont bien moisi plusieurs mois après, le gros du budget maquillage est donc passé dans la deuxième partie du film. Le club ressemble plus à une cave SM qu’à une zone de pillards mais bon, la retranscription colle au concept de « psychopathe ». Le tout mis bout à bout est tout à fait complémentaire dans la recherche parfaite du mix de bon concept au résultat douteux.

J’aime la saucisse, j’aime le Nutella mais je n’aime pas la saucisse au Nutella… Mais j’aime Zombie Figth Club

Quant on s’intéresse au réalisateur, on s’aperçoit qu’il persiste dans son oeuvre. Ce qui le place au rang de Navet Maker ! On salut quand même l’effort pour les 2 actes et l’essai de transposition dans un univers alternatif sans happy end. Vous pouvez essayer Zombie 108, largement au-dessous de cette belle daube!

Il y a les bons films de zombie et puis les autres… Zombie Fight Club fait partie des autres. Le film à été présenté au BIFFF 2015