Le conte de la princesse Kaguya : la critique
Le conte de la princesse Kaguya : Le dernier né des studios Ghibli
Le conte de la princesse Kaguya est un film d’animation sorti chez nous le mercredi 25 juin dernier. Il s’agit du dernier film d’Isao Takahata, qui à l’instar de son ami Hayao Miyazaki signe livre ici son dernier travail.
Ce grand réalisateur a surement marqué votre univers de cinéphile en herbe, avec des chef-d’oeuvres comme Goshu le violoncelliste, Pompoko, Mes voisins les Yamadas et Le tombeau des lucioles.
Le conte de la princesse Kaguya est une adaptation d’une histoire fondatrice Japonaise (qu’on retrouve d’ailleurs sous diverse forme dans toute l’Asie) nommé « Le conte du coupeur de Bambou« .
Il raconte l’histoire d’un vieil homme qui trouve un jour un bébé de la taille d’un pouce et qui décide de l’élever. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
Le conte de la princesse Kaguya est visuellement magnifique. A l’instar de ces autres films, Takahata nous présente une oeuvre contemplative, ou beaucoup d’éléments nous sont racontés par des détails sans le dire.
Scénaristiquement, on a affaire à un conte, ce qui implique d’être ouvert quand à un certain nombre d’incohérences. Ce sera d’ailleurs le seul point faible du film, qui s’en sort admirablement à tous les autres niveaux. On respire au fil des scènes, et on en ressort nostalgique et calme. Un très beau film, qui nous prouve une fois plus que le studio Ghibli a un savoir-faire inégalé. On espère qu’ils continueront à nous faire rêver encore longtemps.
Merci Takahata sensei.
