Le Lab’ de TAG: Assassin’s Creed Black Flag
Déferlez les huniers, perroquets et cacatois et toutes voiles vers les Caraïbes, Assassin’s Creed Black Flag s’amarre dans le Lab’ de TAG, pour notre plus grand plaisir !
Comme vous le savez tous, l’industrie du cinéma possède sa propre machine à voyager dans le temps, la mythique De Lorean de « Back to the Future« , mais l’industrie du jeu vidéo n’a pas à rougir du 7ème art car elle peut faire confiance à Ubisoft, pour nous faire traverser les époques, grâce à leur série Assassin’s Creed et leurs différentes épopées, nous plongeants dans certaines époques de notre civilisation plus ou moins lointaines.
Un an après le bon, mais non loin perfectible Assassin’s Creed III, Ubisoft Montréal nous propose Assassin’s Creed 4: Black Flag. AC4 va nous faire vivre des moments importants de la vie d’Edward Kenway (ce nom là me dit quelque chose, pas vous? ^_^), jeune pirates ayant déserté sa vie aux Pays de Galles, pour s’emparer des richesses des Caraïbes. Une aventure qui aura presque tourné court pour lui, car nous le retrouvons seul rescapé de son équipage, prit en proie dans une violente attaque d’un navire transportant un Assassin… Et à partir de là, cher lecteur de TAG, je ne vous direz plus rien sur l’histoire! Pourquoi? Tout simplement parce que l’histoire d’Assassin’s Creed: Black Flag est tout simplement splendide! Donc inutile de vous spoiler le reste, vous la découvrirez bien assez tôt!
La mer des Caraïbes, un paradis parsemé de danger.
Black Flag est une véritable traversée de l’âge d’or de la piraterie. De réelles histoires qui ont fait les légendes et inspirées des films comme « Pirates des Caraïbes« . Dans cet opus, vous aurez la possibilité d’explorer les villes de La Havane, Kingston, Nassau, mais aussi la célèbre Île de Tortuga. Dans ces lieux mythiques du XVIII ème siècle, Ubisoft tente, et avec brio, de nous retracer les éléments clés de l’histoire de la piraterie. Mais Black Flag, ce n’est pas que des villes animées par la populace, c’est aussi des jungles où peuvent se trouver de redoutables prédateurs, des îles désertes, des lieux sacrés Mayas, des traversées sur l’Atlantique qui nous permettrons de pouvoir s’adonner à la pêche en haute mer, ou bien l’explorer des épaves de vaisseaux coulés à coup de canon. Vous l’aurez bien compris, Black Flag est un jeu bien complet, qui justifiera les deniers dépensés de votre porte monnaie. La trame principale est longue, mais les explorations encore plus. Et ce tout vous tiendra en haleine au moins une bonne cinquantaine d’heure.
La proie et le chasseur, ou bien l’inverse…
Si tu avais combattu comme un homme, tu n’aurais pas été pendu comme un chien !
Anne Bonny à Jack Rackham, dit « Calicot Jack ».
Ubisoft Montréal a le mérite, en plus de nous proposer une série de jeux exceptionnels, la possibilité de retracer la vie de certaines figures historiques. Black Flag ne déroge pas à la règle et nous permettra de faire connaissance avec les pirates les plus mythiques. Edward Teach, dit « Barbe Noire« , Benjamin Hornigold, Anne Bonny, Jack Rackham, Mary Read… et bien d’autres encore! De grands noms de la piraterie pour pas moins de grandes légendes à leurs sujets. Et c’est à côté de ces grands noms que notre héros Edward Kenway (Si si, je vous jure ça me dit quelque chose!) et son Jackdaw arpenteront les mers des Caraïbes, dans sa quête de richesse. Amitié, trahison, piraterie… Un cocktail détonnant d’autant de coups de boulets de canon se fracassant contre la coque d’un Man’o War du Roi Georges…
Black Flag, ou comment hisser son pavillon au panthéon du jeu vidéo.
Bien que n’ayant pas eu la chance de pouvoir exploité le jeu sur next-gen, mais seulement sur PC, Black Flag est un jeu beau. Beau? Non, magnifique, pardonnez moi. Les décors du jeu sont à couper le souffle! Qui ne poussera pas un « Wouhaaa » de plaisir quand une baleine à bosse plongera juste à côté de votre Jackdaw toutes voiles au vent? Bien que les villes ne soient pas visuellement aussi grande que celles de Venise ou Florence (ACII), Ubisoft Montréal maîtrise son sujet tant au point de vue de jeunes villes colonialistes que dans les épaves de navires coulés, situées dans les profondeurs marine. De magnifiques cascades dans lesquelles vous aurez à réaliser des sauts de la foi, aux missions alliant fougue et discrétion dans les bayou… Non vraiment, le sujet est entièrement maîtrisé. Seul le free-runing est à revoir, mais encore, c’est vraiment un rien dans un jeu qui représente tout.
Du rhum, des femmes, de la bière nom de …
Un univers n’étant rien sans une bonne ambiance, Ubisoft à mit les petits plats dans les grands pour ce nouvel opus, et nous propose une bande son vraiment géniale. Cette bande son est divisée en deux partie. La première, signé par Brian Tyler (Iron Man 3, Thor 2, Sleepy Hollow), rien que ça !!
La seconde, est un mix de chanson, que vous retrouverez chantées par votre équipage lors de vos déplacements en mer, mais aussi dans les tavernes. Elles sont interprétées par de grands noms bien connus de l’opéra, Michiel Schrey, Nils Brown, Sean Dagher, …
Ces bandes originales que vous trouverez dans l’édition Black Chest Edition, l’ultime collector d’Assassin’s Creed: Black Flag.
Conclusion
Assassin’s Creed: Black Flag est un jeu parfaitement maîtrisé. Une histoire intéressante, nous permettant d’exprimer les émotions vécues lors des aventures d’Ezio dans ACII, des batailles navales repensées et excitantes, des décors somptueux, une ambiance géniale… Un véritable chef d’Oeuvre réalisé par les studio de Montréal!! Un jeu de cette grandeur mérite amplement sa place dans votre vidéothèque, et pour les plus chanceux, ceux qui ont eu l’opportunité d’obtenir une version Black Chest, un véritable trésor de pirates !
Assassin’s Creed goodies:
Pour les plus grands fans du monde d’Assassin’s Creed, vous pouvez retrouver sur le site http://www.game-legends.de/ de nombreux objets pour compléter votre collection. Statues, T-Shirt, Mugs… Pensez à Noël !
