Beowulf : la review
Beowulf : Du grand spectacle dans une case
Certaines oeuvres vous scotches sur place. Vous l’ouvrez et d’un coup vous êtes ailleurs, les cases s’agitent autour de vous et vous passez de lecteur à témoin. Beowulf de David Rubin et Garcia Santiago m’a fait cette effet là.
La légende de Beowulf est une des saga anglo-saxonne qui a le plus influencé le monde de la fantasy. Noir, cruelle, violente mais pleine de réflexion, bon nombre d’auteurs ont essayé de lui rendre hommage.
Beowulf, c’est l’histoire d’un pays, d’un peuple, ravagé par un monstre, qui sombre peu à peu dans un désespoir absolu. Jusqu’au jour ou Beowulf, grand guerrier intrépide décide de tuer la bête … à main nues. S’en suivra une lutte acharnée, où la limite entre la bête et l’homme deviendra de plus en plus floue … .
D’un point de vue scénaristique, Beowulf fait un sans faute, on passe d’une époque à l’autre très facilement, et les dialogues évoque en nous le fantasme des salles de festins vikings.
Mais la force de Beowulf, c’est son dessin. Extrêmement détaillé, le dessin nous emmène au coeur de l’action, nous sommes parmi ces guerriers, au milieu du champ de bataille, et le sang coule à flot.
Beowulf fait parti des ouvrages qu’on est fière d’avoir dans sa bibliothèque, qu’on sort délicatement pour le montrer à un ami. Ouvrir Beowulf c’est ouvrir une porte vers des contrées glacées ou règne le fracas des armes et où la neige est couverte de sang !
