Bunny Kingdom : la review
Bunny Kingdom : quoi de neuf docteur ?
« Incarnez des seigneurs lapins et partez à la conquête d’un nouveau monde pour le compte du roi des lapins. Installez vos fiefs aux endroits stratégiques, exploitez les Ressources, bâtissez des Cités et préparez vos Missions secrètes pour voler à vos adversaires la victoire à la dernière minute. Chaque choix peut vous apporter les lauriers de la victoire ou l’ombre de la défaite. »
Il en aura mis du temps à sortir ce Bunny Kingdom, Iello le présentait déjà lors du FIJ de Cannes en 2016, et ça faisait bien envie. Forcement quand l’auteur de Magic et de King of Tokyo sort un nouveau, on ne peut qu’être curieux.
Bunny Kingdom vous propose d’incarner des seigneurs lapin, et de partir à la conquête d’un nouveau monde, collecte de ressources et construction sont au programme.
Le point matos.
On est chez Iello, donc forcement on a droit a une belle boite, avec un beau verni sélectif qui met parfaitement en valeur les illustrations de Paul Mafayon qui a fait un très très beau taff sur ce jeu, que ce soit sur la boite ou sur les 128 cartes d’exploration du jeu. A l’intérieur de la boite 144 figurines de lapin, 128 cartes, 39 figurines citée, des jetons exploration, et un plateau. Tout est de très bonne qualité, rien à redire.
Comment ça se joue ?
Tout d’abord, on effectue la traditionnelle mise en place, qui est hyper rapide, puisque chaque joueur prend ses lapins, et ensuite on place les 18 citées de départ et ensuite on place tout le reste du matériel près du plateau. Selon le nombre de joueur, chacun reçoit 10 ou 12 cartes, et la partie peut commencer.
Une partie de Bunny Kingdom se joue en 4 manches, et chaque manche se déroule en 3 phases :
- La phase d’exploration : cette phase est une phase de draft, chaque joueur regarde ses cartes, puis en choisit 2. Ces 2 cartes sont placées face cachée devant les joueurs, et selon la manche on passe les cartes à son voisin de droite ou de gauche. Ensuite tout les joueurs révèlent simultanément leurs 2 cartes. Il y a des cartes parchemins, qui sont des cartes objectifs, qui doivent restées faces cachées, il y a des cartes territoire qui permettent de poser un lapin à votre couleur sur un territoire, il y a les cartes de construction, et les cartes ravitaillement qui permettent de piocher et jouer tout de suite 2 nouvelles cartes.
- La phase construction : c’est durant cette phase que vous allez poser vos construction sur le plateau de jeu, ces construction ne peuvent être placées que sur des territoires que vous contrôlez. Vous pouvez donc placer des citées, des exploitations qui augmentent vos richesses en produisant des ressources, et des campements qui permettent de prendre le contrôle d’un territoire vierge sans qu’un lapin ou qu’une construction ne s’y trouve.
- La phase de collecte : lors de cette phase vous allez collecter les points de richesse que rapportent vos Fiefs. Un Fief est un ensemble de territoire de votre couleur qui sont adjacent les uns aux autres. Pour chaque Fief, on va compter le nombre de ressources différentes qui s’y trouvent et on va multiplier ce chiffre par le nombre de tour que comptabilisent vos citées. Vous obtenez donc le nombre de point pour ce tour.
Une manche prend fin une fois que tout les joueurs ont joués les 10 ou 12 cartes qui ont été distribuées en début de manche.
La partie prend fin au bout de ces 4 manches, les joueurs révèlent donc leurs cartes parchemin, et marquent des points de richesses en conséquence, et le joueurs ayant le plus de point remporte la partie.
Alors du coup ça dit quoi ?
Bunny Kingdom est un chouette jeu, la mécanique du draft est plutôt connu des joueurs et reste super agréable, avec une notion de choix plus que difficile selon ce que l’on a en main. La phase de récolte des richesses rappelle étrangement kingdomino (le fait de multiplier le nombre de ressource avec le nombre de tour). Du coup, le fait que ce soit familier rend le jeu clair et simple dans sa compréhension. Après on est d’accord, le jeu n’a rien d’orignal, mais il fonctionne très bien, et c’est le principal.
La première partie est malgré tout, plutôt confuse, car on a plutôt tendance à vouloir avoir des cartes qui se situe dans le même endroit du plateau, pour avoir un grand Fief, mais on se rend vite à l’évidence, c’est pas possible, en tout cas pas de suite. Il vaut mieux se placer un peu partout, dans un premier temps, et aviser par la suite, mais je vous laisse vous en rendre compte vous même.
Bunny Kingdom est donc un bon jeu, facile à prendre en main, visuellement magnifique, très plaisant à jouer et très accessible, une bonne entrée en matière pour attaquer des jeux un peu plus costaux dans votre cercle de joueur.
Bunny Kingdom est un jeu de Richard Garfield, édité par Iello, pour 2 à 4 joueurs, pour des parties de 45 minutes.