C’est pas classique une symphonie Sci-fi
NON C’EST PAS CLASSIQUE !
À quelques jours de la sortie du nouveau volet de le tétralogie Star Wars, l’orchestre philharmonique de Cannes nous a fait revivre en image et en musique les plus grandes scènes orchestrées par John Williams. Une expérience unique, qui m’a fait frissonner de plaisir en m’hérissant le poil jusqu’à rester bouche bée face à la puissance d’un orchestre Live et toutes ses nuances caressant l’ouïe. Nous étions 2500 personnes et autant vous dire que les 2000 préventes sont vite passées, le jour même 500 places ont était distribuées au même titre que la veille pour la soirée avec le DJ Derrick May.
Histoire de vous mettre dans le bain rapidement, j’ai grandi avec un père italien fan de l’aspirateur le dimanche matin tôt (quand c’est pas la tondeuse) et de sauce tomate, qui selon lui, mijote mieux avec du Pavarotti à fond les ballons sur une chaîne hi-fi au son plutôt médiocre. L’idée est finalement de vous faire comprendre que j’ai toujours baigné dans la musique classique et l’opéra durant mon adolescence où seuls The exploited et les groupes des années 90’/2000 de Punk-Rock résonnaient dans ma garçonnière… A l’époque je n’aurai jamais pu penser rester scotcher devant un orchestre live… Cette expérience comme beaucoup d’autres aura été positivement bouleversante dans ma vie.
Menée par la main du Maestro Philippe AUGUIN, le show entremêlait anecdote cinématographique et musicale. Sans parler de PPDA qui présente l’évent C’est Pas Classique, sans mauvais jeu de mots. On commence la soirée par le sublime thème de 2001: L’odyssée de l’espace qui est, à mes yeux le space opéra de tous les temps réalisé par le maître du plan de caméra parfaitement symétrique (Kubrik). Le chef d’orchestre indique que les trompettes font écho aux arrêtes tranchantes du Monolithe avant de nous établir le déroulement du concert. Ce sera difficile pour les musiciens de tenir le rythme il fera donc entre chaque morceau une courte pause animée d’une petite anecdote agréablement maladroite mais qui colle complètement avec le public familial.
2001: A Space Odyssey / MGM / J. Strauss
#johnwilliams #2001spaceodyssey #Techartgeek Une vidéo publiée par Vincs Barbato (@vincsbarbato) le
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L’expérience continue avec les titres comme Back To The Future / Main Title / A. Silvestri / UNIVERSAL où le chef d’orchestre ne manque pas de faire part à l’auditorium d’une petite histoire sur la journée de commémoration #BTTF, parlant du tweet envoyé par Obama à Michael J Fox ponctué d’une citation mettant en scène Fabrice Lucchini pour la traduction : Mec c’est du lourd (That’s heavy, man) et ça C’est pas classique !
L’écran diffuse les scènes les plus emblématiques des films de SF et l’orchestre nous délivre un show incroyablement énergique; s’en suit l’oeuvre du petit extra-terrestre E.T. Suite / J. Williams / UNIVERSAL puis de Jurassic Park / J. Williams / UNIVERSAL. On apprend que lors du tournage de la patrouille de l’espace le producteur commande une oeuvre originale pour accompagner le pilote et qui sera livrée comme une Roumba, avant que cela ne devienne ce que nous connaissons de Star Trek – First Contact / J. Goldsmith / PARAMOUNT
Star Wars Suite with themes from STAR WARS I-VI
Les extraits ne sont pas d’une grande qualité mais j’espère vous avoir donné envie de tenter l’expérience et de vous rendre à un live. Pour ce que j’ai retenu de cette expérience John Willams n’avait pas peur de dire que sa marche de l’empereur, ne serait pas sans Franz Liszt ou bien que le mouvement de la suite symphonique dédiée à Luke est directement inspirée de Wagner. En bref tout ceci fait de John Willams un grand compositeur car il savait quelle idée musicale doit correspondre à un thème.
Review du festival C’est Pas Classique @Nice un événement culturel incontournable.
