Cockneys vs Zombies (tout est dit)-PopoLeVil’s choice#11
Cockneys vs Zombies : Faites pas chier des vieux anglais !
Amis du jour, bonjour !
Me revoici pour vous conter une nouvelle chronique, celle de Cockneys vs Zombies, sympathique comédie horrifique réalisée en 2012 par Matthias Hoene.
Vas-y, fais péter ton pitch !
Deux frangins de l’East End londonien décident de braquer une banque afin de sauver de la destruction la maison de retraite de leur grand-père, et éviter ainsi que ses amis et lui ne soient envoyés loin de leur quartier chéri, qu’ils n’ont jamais quitté. Mais quand des promoteurs immobiliers véreux déterrent un caveau ancestral, les morts se réveillent et tout l’est de Londres se retrouve rapidement infesté de zombies. Réfugiée dans la maison de retraite, la petite équipe se retrouve en compagnie de vieux durs-à-cuire prêts à en découdre. Cockneys vs Zombies, l’affrontement s’annonce sanglant…
Le raz-de-marée jouissif que fut Shaun of the Dead a créé derrière lui des répliques plus ou moins réussies (Bienvenue à Zombieland, The Revenant ou Dead Snow tirant leur épingle du jeu, Fido, Lesbian Vampire Killers ou Deadheads se crashant lamentablement). N’est pas Simon Pegg ou Nick Frost qui veut.
Ce que j’en est pensé ?
Alors oui, ma remarque précédente indique que ce film surfe sur la vague de précédents succès. Shaun of the Dead n’a pas fini de faire des émules !
Pourtant la comédie horrifique d’Edgar Wright a placé la barre bien haut. Alors quand Matthias Hoene se prête au jeu, on peut s’attendre au pire avec ce Cockneys vs Zombies, le talent n’étant pas également réparti en ce bas monde.
Cependant, sans réussir à égaler son modèle, ce film parvient tranquillement s’immiscer dans le genre en proposant une comédie façon Arnaques, crimes & botanique entremêlée de zombies voraces pour un cocktail explosif du plus bel effet… Ainsi, se rapprochant plus de l’esprit de Zombieland que de celui de son illustre prédécesseur, cette nouvelle production 100% anglaise utilise les codes du genre et nous livre une comédie sanglante et déjantée où gangsters de pacotille, otages et retraités vont se serrer les coudes pour éclater du zombie en masse.
Car c’est bien par son pitch original et son casting que ce long-métrage se détache du lot. En effet, Cockneys vs Zombies est mené par les très convaincants Rasmus Hardiker, Harry Treadaway, Alan Ford, la (très !) jolie Michelle Ryan, et Honor Blackman, l’une des plus inoubliables James Bond girls qui fait ici un come-back surprenant en vieille retraitée qui flingue à tout va.
Nos chers cockneys (habitants de l’est de Londres) vont donc avoir fort à faire pour survivre dans cet univers peu à peu apocalyptique, non sans une touche comique à travers quelques séquences jubilatoires comme cette course-poursuite « dantesque » entre un retraité en déambulateur et une horde de bouffeurs de chair, un affrontement sans pitié entre deux clans de hooligans zombies ou encore cette fantastique séance de dézingage dans la maison de retraite. Entre répliques fracassantes et situations cocasses, l’humour est ainsi plutôt bien géré.
Malheureusement, tout n’est pas parfait : quelques baisses de rythme malencontreuses, des effets spéciaux et maquillages parfois très cheap cassent le rêve (cauchemar) et nous font sortir du film.
Ma conclusion ?
Malgré quelques irrégularités et un manque de moyens parfois voyant, Cockneys vs Zombies s’avère être finalement une comédie horrifique assez réussie, certes loin derrière ses aînés mais néanmoins efficace.
A voir !