Dead Rising 3 – Le Test du Lab’ de TAG
Les zombies, c’est moche, ça pue, c’est dégueulasse, mais on aime ça!! Entre World War Z, Bienvenue à Zombieland, The Walking Dead ou encore le très trash, Crossed, il en faut pour tous les genres. Dans le jeu vidéo aussi. Entre les (plus ou moins) réussi Resident Evil, Dead Space, Dead Island, Dead Rising essaye de faire sa place dans le monde des personnes, qui titubent sur le macadam tel un bon supporter de club de rugby, après une troisième mi-temps bien arrosée!
Dead Rising c’est quoi?
Dead Rising c’est d’abord du Beat them all, très inspiré des films de Romero, qui laisse un joueur généralement seul face à des hordes de zombies, et le but est de ressortir en une seule pièce à la fin du « temps réglementaire », en utilisant tout ce que vous trouvez sous la main! Batte de baseball, pied de biche, lance grenades, pour le plus traditionnel… Mais aussi, grâce à vos cours reçus de la part de MacGyver, de transformer vos « ustensiles » ménagers en véritable armes de destruction massive !!
Capcom à l’assaut de la Xbox One!
Exclue totale sur Xbox One, Capcom en partenariat avec Microsoft à donc décidé de signer un nouvel opus de sa franchise pour le line-up. Annoncé comme un jeu « fer de lance », Dead Rising 3 est donc très attendu au tournant par tous les joueurs qui cherchent LE jeu inoubliable qui ne les feront pas regretter d’avoir acheté la nouvelle console de Microsoft!
Et le pari est osé, faire de Dead Rising, non pas un jeu dans un complexe fermé, mais totalement en « open world », à la manière d’un GTA.
Quelques dix années après les évènements de Fortune City (DR1 et DR2), l’histoire nous amènera dans la ville de Los Perdidos (Los Angeles?), où nous nous retrouverons à incarner une jeune mécano, Nick Ramos, et son tatouage « 12 » dans le cou.
Envoyé en tant que « sentinelle » afin de pouvoir trouver une sortie afin de s’échapper de la ville, Nick se retrouve alors prit au piège, face à une horde de zombies avec, comme seule arme pour se défendre, son imagination créative.
Il devra alors se frayer un chemin pour pouvoir retrouver ses amis coincés dans un fast-food au centre de la ville.
Je ne vais pas vous parler du reste de l’histoire car si vous voulez la découvrir, il va falloir jouer au jeu! (Comment ça je suis cruel?)
Dead Rising 3, l’analyse
Je ne vais pas vous cacher que une fois le jeu lancé, qui plus est, le premier jeu lancé sur ma nouvelle Next-Gen, j’ai prit une petite claque dans mes yeux. C’est beau, c’est fluide, c’est le minimum que j’attendais de ce jeu. Mais une fois dans les détails, mon aspect (trop) critique reprend le dessus, et je commence à aller chercher les défauts.
Premièrement, le story-line me laisse un peu sur ma faim. Ok, une histoire de zombies, c’est pas intelligent, c’est bête et méchant, à part quand on s’appelle Frank Kirkman (The Walking Dead), mais le minimum quand on raconte une histoire, c’est de faire rentrer le spectateur dans la peau du héros. Là malheureusement, le transfert de personnalité ne s’opère pas. A partir de ce moment là, le décrochage commence… (Je précise une chose, c’est un point de vue personnel, il se peut que vous soyez complètement absorbé par l’histoire et dans ce cas, profitez vraiment du jeu!)
Donc au lieu de faire d’un jeu une véritable expérience Next-Gen, Dead Rising 3 ressemblera plus à un joli défouloir interactif, qui vous plaira si vous vous voulez passer vos nerfs après une rude journée de travail.
Deuxièmement, Dead Rising 3 pèche dans un point qui pour moi est essentiel, le lock de la caméra. Quoi de plus chiant que de devoir gérer sa caméra seul quand on voit une horde de zombies ou même, un boss puissant vouloir nous casser la bouche? Dans un open-world, le locking est un élément clé de la jouabilité d’un soft (imaginez vous dans GTA a devoir flinguer un type sans locking) et sans ça, on se prend une bonne fessée et ça nous énerve. Ce n’est pas de l’assistanat pour le joueur, mais un outils pour mener à terme le jeu.
Troisièmement, les missions. Si vous vouliez des missions fun, barrées,… bah perdu ! Elles sont d’un chiante absolu, ayant autant d’effet qu’un dragée fuca mélangé a un somnifère. Allez d’un point A au point B, devoir se frayer un chemin dans la masse de zombies, réaliser la mission, revenir du point B au point A, toujours en se frayant un passage à travers ce mêmes zombies (hey mais c’est pas ceux que j’ai déjà tué? re-tué? je suis perdu!!)… Et recommencer! Whouaaaa…. NO BRAIN !
Le jeu, je vous l’accorde, possède d’énormes défauts, et c’est franchement dommage. Non mais c’est vrai quoi! Un jeu qui graphiquement aurait pu être un chef d’oeuvre, une histoire qui est à se fracasser le crâne contre un mur, une caméra complètement aléatoire, des bugs faisant parfois disparaître des personnages clés de l’histoire! OH, on est en 2013 là!!!!
Je ne pense pas être trop brutal pour se passage dans le Lab’, on attendait mieux, c’est vrai!
Parce que à côté de ça, il y a un gros potentiel !
Dead Rising 3 aurait pu être une véritable boucherie !
Oui mesdames et messieurs, Dead Rising 3 est un jeu qui a subit un développement feignant ! Parce que à coté de ça, le côté « open-world » du jeu est assez couillu. Il laisse pas mal de missions annexes, de découvertes, de challenges qui franchement aurait fait du jeu, un exemple inoubliable.
Dead Rising 3 c’est le jeu qui vous permet de créer des armes de malades pour se frayer un chemin dans la foule de mangeurs de chairs. Qui n’a jamais rêvé de créer des gants de fou à partir de gants de MMA et d’un pot d’échappement ??? Qui n’a jamais voulu transformer sa voiture en voiture blindée à partir d’un rouleau compresseur? DR3 est un jeu qui laissera le joueur sur le cul tant les combinaisons disponibles, à partir de plans découverts, lui permettra de créer ses propres armes! DR3 est aussi un jeu où vous rencontrerez des personnages loufoques, voir psychopathes, qui vous laisserons (ou pas), de bons challenges pour réaliser vos succès in-games.
Un « open-world », de la créativité, du challenge… tous les ingrédients sont là pourtant, mais quand on arrive pas à attirer le joueur dans l’épopée, le joueur ne répond pas présent. Dommage.
Les Plus
– Un open world
– De la créativité
– Des personnages bien barrés
– Un bon défouloir
Le Moins
– Réalisation feignante
– Une histoire … ah non il n’y en a pas!
– De nombreux bugs parfois bien dérangeant
– Beau, mais pas assez pour une Next-Gen