Deadpool : Et si c’était lui le dernier héros?

Deadpool : Et si c’était lui le dernier héros?

Les chimichangas (je vous mets le lien, personnellement avant de lire cette série, je ne savais pas ce que c’était les chimichangas… bref…). Donc Les chimichangas c’est sympa, mais ça tient bien au corps et rien de tel que de se taper un roupillon pour s’en remettre.

Et qui mange des chimichangas dans l’univers Marvel? Alors? (pssssst c’est marqué dans le titre…) Eh oui, Deadpool dit « le mercenaire disert ». Quand il se réveille de sa sieste digestive le monde a tourné bizarre, les zombies ont envahi New York et mangent tout ce qui ressemble à de la chair humaine fraîche de près ou de loin. Mais qu’à cela ne tienne Spiderman ou un autre Avenger quelconque va arranger tout ça!!! Allez hop on peut retourner se goinfrer… Pardon, vous dites? Deadpool est le dernier héros à New-York… Aie..

C’est le postulat de départ de cette mini-série en quatre épisodes « Deadpool: la nuit des morts-vivants« . On suit donc Wade Wilson sous son masque de Deadpool en tant que dernier héros, dernier espoir de l’humanité. Il devra survivre dans ce monde apocalyptique, peuplé de morts-vivants, d’enfants-soldats, de morts-vivants, de vieilles dames sensibles de la gâchette et des valeurs morales, de communautés très paranos et enfin… de morts-vivants.

Cullen Bunn nous offre un Deadpool étrangement humain. Alors qu’il pourrait profiter de la situation et faire ce qui lui plait , encore plus que d’habitude, le fait d’être le dernier héros le responsabilise, et il prend ce rôle très à cœur, il se sociabilise même! Il se sent investi d’une mission, découvrir ce qui s’est passé. Il est intéressant de le voir dans ce registre-là. La partie zombie, tout en restant classique, est bien écrite, il y a des références aux classiques du genre (Georges R.Romero, The Walking Dead, …).

Ramon Rosanas est une découverte pour moi et j’adore son style, très épuré, très clair, sans fioriture, directement à l’essentiel. Les expressions sont lisibles, les décors sont détaillés sans être surchargés. Toute la colorisation est en noir et blanc sauf Deadpool qui est en rouge et noir. Il y a aussi une touche de jaune et de vert… mais je ne vous dirai pas ce que c’est.

A la fin du volume vous trouverez « Frappe Aveugle », un épisode où Deadpool est aveugle et où sa schizophrénie légendaire prend toute son importance. C’est scénarisé par Duane Swierczynski et dessiné par Philip Bond, c’est assez drôle mais pas indispensable… On en lâcherait pas son chimichanga pour ça.

En conclusion, « Deadpool: la nuit des morts-vivants » est histoire très plaisante où l’on retrouve tout ce qui fait que Deadpool est Deadpool (sabre, flingue et humour étrange) mais aussi un rôle plus improbable… Le dernier héros de l’univers Marvel.