Dernier rempart : Schwarzy fini ? PopoLeVil’s choice #13
Le Dernier Rempart, Schwarzynator commence à rouiller ?
Hello les aminches !
Me revoici donc au pays fabuleux du cinéma sous toutes ses formes, même les plus improbables. Et aujourd’hui, grande surprise, je ne vous ai pas trouvé une obscure OCNI (Œuvre Cinématographique Non Identifiée), mais le dernier film de Schwarzy, j’ai nommé : Le Dernier Rempart, réalisé en 2013 par Kim Jee-Woon.
Le pitch :
Après une opération ratée, Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais le shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, tout près de la frontière mexicaine. Mais sa tranquillité vole en éclats lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI, semant les cadavres derrière lui… Avec l’aide d’une bande de truands et de mercenaires dirigés par le glacial Burrell, Cortez s’enfuit vers la frontière à 400 km/h dans une Corvette ZR1 spéciale, et il a un otage… Il doit passer par Sommerton Junction, où est massé le gros des forces de police américaines. C’est là que l’agent John Bannister aura une dernière chance de l’intercepter avant qu’il ne franchisse la frontière… D’abord réticent en se voyant impliqué dans cette affaire, écarté parce qu’il est considéré comme un petit shérif de province incapable, Ray Owens finit par rallier son équipe et par prendre l’affaire en main. Tout est prêt pour la confrontation…
Ce que j’en ai pensé ?
Au départ, ça partait bien : pitch accrocheur, casting sympa, une bière à la main. On retrouve dans ce Dernier Rempart l’ambiance des actionners des années 80-90, avec une pointe d’humour jouant sur l’âge de notre M. Muscle préféré. Les seconds rôles (Forest Withaker, Johnny Knoxville, Peter Stormare, Jaimie Alexander) servent bien l’histoire, même si le méchant (Eduardo Noriega) est un peu naze (je trouve). Le réal’ fait bien son taf (Kim Jee-Woon nous a quand même offert Le bon, la brute et le cinglé, un des rares films d’actions coréens que j’aime), les scènes d’action sont bourrines à souhait, tendance gore. Pour résumer, ce Dernier Rempart s’annonçait bien !
Et puis au fur et à mesure du film, un sentiment étrange s’est insinué en moi : Schwarzynator, mon barbare préféré, a l’air fatigué, lourdaud, empreint d’un manque d’énergie qui le rend… pathétique ! De plus, les scènes d’action deviennent au fur et à mesure de l’avancée du film de moins en moins crédibles, pour finir en apothéose de crétinerie avec une course-poursuite dans un champ de maïs digne de figurer dans GTA V.
Conclusion :
Le Dernier Rempart est un film regardable certes, avec parfois un sourire au coin des lèvres devant les pitreries de Knoxville ou les répliques cinglantes qui volent parfois. Mais Schwarzy commence à être trop vieux pour ces conneries, et ça se voit. Ou alors, la vieillesse visible de Terminator me renvoie l’image de mon propre vieillissement, commencé le jour où un (jeune) con m’a appelé « Monsieur », et que ce sentiment de voir vieillir les héros de mon enfance et de mon adolescence me fait comprendre que, bah moi aussi j’ai pris du bide, des cheveux blancs et que le paquet de blondes quotidien et la mousse fraîche que je m’octroie régulièrement commencent à me faire plus de mal que de bien. Et si ce Dernier Rempart était en fait celui qui sépare Arnold et moi de la chute ?