Descender : Les robots dans la ligne de Lemire
Descender : Les robots dans la ligne de Lemire.
Après l’avoir découvert avec son run sur Animal Man, après m’avoir fait chavirer avec le délicat Trillium, après l’avoir suivi sur les flèches de Green Arrow, au sein de la Justice League United, c’est avec Descender que je continue à voguer dans l’esprit fertile de Jeff Lemire.
Cette fois il nous propose des aventures cosmiques. L’humanité vie dans l’espace et est fortement assistée par les robots. Le docteur Quon est à l’origine de la démocratisation des robots grâce à un codage dont il est l’inventeur.
Jusqu’au jour où de gigantesques robots de la taille d’une planète, apparaissent subitement, détruisant des villes, des pays entiers.
L’espèce humaine survit, mais par précaution, par vengeance et par peur surtout, elle détruit tout les robots qui peuvent encore exister.
10 ans plus tard Tim se réveille sur la lune de Dirishu-6 sa « maman et son frère » sont morts… Il s’avère qu’en fait Tim n’est pas un enfant comme les autres. Il s’agit d’un humanoïde, censé tenir compagnie à des enfants.
Des chasseurs de primes vont débarquer pour essayer de le capturer ! Le gouvernement fera appelle au Dr Quon pour essayer de récupérer Tim aussi. Car il semblerait que le petit humanoïde et les robots planétaires aient un lien.
Accompagné de son robot-chien et d’un robot-foreur-tueur, il entame une course poursuite pour sauver sa peau synthétique et aussi comprendre comment il peut avoir un lien avec ces destructeurs de monde.
Jeff Lemire nous propose une histoire simple qui se met vite en place, un mystère à résoudre et pas des tas d’histoires parallèles qui se rejoignent. On est pris par la narration des aventures de Tim et ses amis, le nombre de protagonistes augmentent vite, mais on les identifie aisément et leurs caractérisations arrivent progressivement.
Et en parlant de caractérisation, s’il y a bien quelque chose dans Descender qui nous envoie dans les étoiles c’est le trait, que dis-je, les peintures de Dustin Nguyen. C’est beau, c’est délicat, les couleurs sont superbes, parfois le trait est juste esquissé et c’est suffisant. On pourrait penser que la peinture n’est pas adaptée pour le design des robots et en fait… non. Il est vrai que Tim est quasi humain donc ça n’a pas trop d’importance mais « Driller » (le robot-foreur-tueur) rend très bien.
Six épisodes sont actuellement parus, personnellement j’ai lu le recueil des six épisodes. Dernier détail et non des moindres: Sony aurait récupéré les droits pour une adaptation au ciné.