Doctor Who, le vendredi c’est permis ! #1
Bonjour à tous !
Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle rubrique du site dont le thème sera comme vous l’aurez deviné : Doctor Who.
En effet, nous nous sommes rendu compte au fil du temps que beaucoup de membres de l’équipe affectionnait tout particulièrement cette série anglaise au charme indéniable.
Et c’est tout naturellement que nous avons très vite été un des sites généralistes abordant le plus souvent le sujet. Mais comme on en parle jamais assez on s’est dit qu’y consacrer un article hebdomadaire pouvait être une bonne idée.
J’avais commencé à introduire le sujet au mois de décembre avec un article expliquant pourquoi vous devriez regarder cette série si ce n’est pas déjà le cas : Doctor Who, pourquoi regarder ?
Aujourd’hui, le thème sera :
Doctor Who, par où commencer ?
Si vous connaissez un peu la série (vous n’avez plus d’excuse maintenant, vous devriez avoir jeté un oeil à l’article que j’ai indiqué ci-dessus ^^) vous savez que se lancer dans l’aventure peu s’avérer être effrayant vu l’ampleur de la tâche (environ 800 épisodes en tout depuis 1963).
Et bien je vous le donne en mille (enfin, redonne, j’avais déjà répondu) : il faut commencer par le 9è docteur, la première saison de restart de 2005.
Pourquoi le 9è docteur et pas un autre ?
Pour plusieurs raisons.
La première, et la plus logique, s’agissant d’un restart, les scénaristes ont bien évidemment pris en compte le fait qu’après ces années de pause, beaucoup de gens ne seraient pas forcément des whovians (petit noms désignant les fans de la série) purs et durs. Ils ont donc fait en sorte d’amener la complexité du personnage petit à petit pour ne pas déstabiliser complètement le téléspectateur.
Ça peut paraître dérisoire mais vu l’étendue de l’univers, c’est vraiment, vraiment préférable (50 ans les ptits gars !). Du coup, on se sent très rapidement à l’aise avec l’univers même sans avoir lu ne serait-ce qu’un résumé de la série (même si c’est mieux, notamment avec les articles de TAG). Commencer par une saison plus lointaine serait par contre perdre quelques références importantes pour la suite des événements.
La seconde raison concerne le format de la série. Le monde des séries TV étant ce qu’il est, pour survivre il faut savoir s’adapter. Les codes changent, le rythme, les effets, les moyens… également.
Les anciens épisodes duraient 25-30 minutes et représentaient des bouts d’arc historiques de quelques épisodes (de 2 à plus de 5). Le rythme était donc souvent plus lent, le jeu des acteurs aussi, l’univers de la série s’est aussi toujours adapté à l’époque de diffusion, surtout par les compagnons du docteur généralement très ancrés dans leur époque d’origine.
Ici nous retrouvons donc un format de 45 minutes (qui a tendance à s’allonger ces derniers temps pour notre plus long plaisir) et la majorité des épisodes (du début surtout) pourraient presque passer pour des one shot (une histoire unique par épisode) si la continuité n’était pas si bien amenée. Le rythme est donc bien plus soutenu, l’action ne manque pas, les acteurs sont vifs, les plans aussi : on vit la série.
Les acteurs d’ailleurs parlons-en, parce que la grande force du 9è docteur, à mon goût, c’est Christopher Eccleston, son interprète. Il est malheureusement un peu dans l’ombre de David Tennant qui a merveilleusement repris le rôle et de Matt Smith qui n’a vraiment pas non plus à rougir. Mais Christopher Eccleston avait une légère arrogance maline et une pétillance qui lui étaient propres. C’est vraiment grâce à lui qu’en l’espace de 2 minutes j’était devenu accroc à la série, il a suffit de la scène où on le découvre.
Sa compagne, Rose Tyler, interprétée par Billie Piper bénéficie aussi d’une aura qui lui est propre. Ce personnage très vrai apporte une facilité d’identification qui aide encore un peu à se sentir happer par ce monde (et tomber sous son charme pour certains ^^).
Le 9ème docteur redécouvre certains ennemis historiques du docteur et en découvre d’autres, il vit des aventures formidables nous faisant découvrir des choses merveilleuses ! Il sera souvent très drôle et parfois même taquin mais restera le docteur, avec ses deux coeurs qui appartiennent à l’univers sur laquelle il veille…
J’espère vous avoir donné un peu plus de raisons de regarder cette série. Ne vous inquiétez pas si vous ne regardez pas les anciens épisodes. Ce n’est pas obligatoire pour suivre toute la nouvelle série. C’est toutefois très agréable, mais j’avoue que voir des épisodes en noir et blanc de 1963 avec une image saccadée, un son parasité, des plans fixes et de longues pauses dans les dialogues, c’est un peu un truc de fanboy ^^ mais quand on commence on ne peut pas s’arrêter. (Au fait, le film, celui qui fait l’entre deux séries chronologiquement… si vous avez vraiment envie de connaitre tout l’univers ^^).
On se revoit vite pour un prochain numéro où je commencerai à détailler le background en évitant les spoiler (j’avertirai si je dois en glisser).
You are Fantastic !