Doctor Who, le samedi c’est permis ! #7

J’avais déjà parlé de l’institut Torchwood dans un article précédent, et même de la série éponyme dans un hors-série.

Nous nous intéresserons aujourd’hui à une autre unité d’intervention spécialisée dans les affaires liées aux extra-terrestre :

UNIT

United Nation Intelligence Taskforce (On pourrait traduire, corrigez-moi si je me trompe par Force d’Intervention Spéciale des Nations Unies, mais FISNU ça fait vachement moins classe).

Cette unité a été créée par les Nations Unies suites à des interactions avec les extra-terrestre devenues plus ou moins problématique. Cette organisation a donc logiquement souhaité retrouver un certain contrôle sur la chose et a donc formé une section spécialisée.

UNIT dans Doctor Who Classic

C’est avec le deuxième docteur que nous découvrons l’existence de cette « police » ainsi que celle du brigadier Lethbridge-Stewart.

A ce moment-là, le brigadier n’est d’ailleurs pas brigadier mais seulement colonel (on est à la cinquième saison), et son équipe et lui interviennent pour combattre des Yétis et la Grande Intelligence (« La grande Intelligence déjà ? » me demanderont certains, et oui, déjà ^^).

Dans la sixième saison il est devenu brigadier et aide le docteur à repousser une attaque des cybermen, hou les vilains.

Mais c’est surtout dans la septième saison, et à l’arrivée du troisième docteur que UNIT et le brigadier prennent une importance plus… non, je ne dirai pas « importante »… grande ! plus grande…

Pour rappel, le docteur est coincé sur Terre avec un TARDIS hors d’usage. Heureusement pour lui, il a été vite repéré et rapatrié par UNIT.

Cette nouvelle rencontre engendrera une sorte de marché entre les protagonistes : Le docteur aide UNIT dans son travail en tant que consultant, et il peut utiliser leurs ressources pour réparer son engin.

Le brigadier deviendra donc un personnage récurrent et assez important dans l’histoire. C’est d’ailleurs lui qui introduira dans l’entourage du docteur Liz Shaw, scientifique renommée qui assistera le docteur tout au long de cette saison.

Malheureusement pour elle, le docteur n’a pas besoin d’un « presque égal » mais plutôt d’une aide admirative (et qui pose des questions)… c’est ainsi que Jo (Joséphine) Grant fait son arrivée, aussi amenée par le brigadier.

Jo restera une « assistante » jusqu’à la dixième saison où le docteur se rapprochera d’une certaine journaliste au doux nom de Sarah Jane Smith… ^^ ce moment concorde d’ailleurs avec la réparation du TARDIS et la fin d’une collaboration aussi étroite avec l’unité spéciale.

En attendant, ils régleront ensemble de nombreux problèmes qui pourraient se révéler dramatique pour la Terre.

UNIT dans Doctor Who nouvelle génération

Après la fin de la collaboration étroite avec la section, celle-ci se fait de plus en plus rare et passe un peu (complètement ?) au second plan.

Ils apparaissent environ une fois par saison dans la nouvelle série et on se rend compte d’une assez grande montée en puissance de leur compétence et de leur dévotion. Ils sont ceux qui parviennent à traduire le langage extra-terrestre des Sycorax mais ce sont aussi eux qui manquent de détruire la Terre pour « la protéger » lors de la quatrième saison…

Martha Jones les rejoint après avoir quitté la compagnie du docteur, ce recrutement étant certainement très profitable pour une unité comme la leur.

Dans cette nouvelle série, on découvre Lethbridge-Stewart… queoi ? et oui, mais il s’agit de la fille du brigadier. Comme quoi… non en fait je n’ai rien à ajouter, j’aime bien ce genre de « coïncidence », c’est aussi ce qui fait le charme de cette série qu’est Doctor Who. En fait Kate Stewart (elle a abandonné la partie Lethbridge pour ne pas influencer son traitement par ses collègues) est apparue dans la série en 1995 mais chut.

 Les rapports entre le docteur et UNIT

Bien qu’étant des militaires, le docteur est plutôt tolérant avec les membres de UNIT… quand tout va bien. Jon Pertwee (le troisième) critique beaucoup le paradoxe du terme « intelligence militaire », ce qui m’amuse beaucoup. Il passe son temps à houspiller le brigadier et ses comparses sur leur manque de jugeote ou leur volonté à tout casser au lieu de réfléchir.

Mais il existe tout de même une certaine forme de respect entre ces deux personnages, et si avec le temps une certaine méfiance se met en place (non mais on essaie pas de péter la planète sur laquelle on vite quand même !) c’est un peu ce genre de relation (avec un peu plus de condescendance  semblable à celle d’un adulte envers un enfant) qui naît entre le docteur et la fille du brigadier.

Et maintenant… et bien, l’histoire continue 🙂