Doctor Who, le vendredi c’est permis ! #7
Sans tomber dans la numérologie nous allons aujourd’hui célébrer le chiffre 7, considéré par beaucoup comme « magique« , en parlant d’un élément particulièrement « magique », mais qui ne l’est pas, de l’univers de Doctor Who :
Le Tardis
J’ai déjà évoqué plusieurs fois le vaisseau dans lequel le docteur et ses compagnons voyagent à travers le temps et l’espace, nous allons cette fois approfondir le sujet.
Le Tardis, kézako
Time And Relative Dimension In Space (Temps A Relativité Dimensionnelle Inter Spatiale en français), c’est le détail de l’acronyme composant son nom.
Commençons par le commencement, le Tardis est en fait une Tardis. En effet, bien plus qu’un simple bout de ferraille, le Tardis est un être vivant doté d’une conscience et d’une volonté propre même si en général elle est plutôt conciliante et ses représentations et affinités tendent à la désigner comme féminine.
Elle apparaît d’ailleurs sous forme humaine lors d’un épisode particulièrement touchant dans lequel on comprend un peu mieux la relation qu’entretien le Docteur et son vaisseau depuis les siècles qu’ils voyagent ensemble.
Une réelle affection les lie, elle est réciproque, platonique (c’est quand même un vaisseau quoi) mais on devine une affection au delà de la simple amitié.
Les possibilités du Tardis
Outre le fait qu’elle voyage à travers le temps et l’espace, le Tardis (oui, « le » parce que c’est un acronyme et que en français on dit quand même « un » vaisseau, je sais c’est pas évident) recèle de possibilités toutes plus fantastiques les unes que les autres.
Si on le voit sous la forme d’une cabine téléphonique, il faut savoir qu’à l’origine le Tardis est doté d’un système lui permettant de modifier à volonté son apparence extérieure. L’appareil est en effet doté d’un circuit caméléon qui, mieux que seulement modifier l’aspect, donne aussi une tout autre contenance au Tardis, ainsi, la cabine téléphonique possède tous les attributs physique (poids, taille, texture…) d’une vraie, sauf qu’elle est plus ou moins indestructible.
L’intérieur aussi est malléable, est c’est un euphémisme ! La première réaction qu’ont la majorité des personnes découvrant d’ailleurs son intérieur est « c’est plus grand à l’intérieur » (en anglais dans le texte, je ne le répéterai jamais assez, il faut regarder cette série en VO). Cela vient du résultat d’une des plus impressionnantes technologies des seigneurs du temps, le contrôle des dimensions. Ainsi, le Tardis peut modeler les dimension en son sein et « créer » à volonté tout l’espace et les objets souhaités. Le Docteur le qualifie même d’infini… Ça fait rêver.
Une autre particularité très intéressante, indispensable même, du Tardis est son champ de traduction. Tout autour du Tardis, jusqu’à une distance certaine, tout le monde parle le même langage. Et autant dire que sans ça ils seraient mal barrés les voyageurs temporel ! Bon, à priori le Docteur, lui, maîtrise pas mal de langues mais il triche un peu.
Outre ses capacités d’adaptation, le Tardis, bien que n’étant pas du tout une machine de guerre, possède des possibilités de défenses et de protection assez impressionnantes. Sa coque est quasi impénétrable, entourée par un champ de force qui résiste plutôt bien aux assauts, notamment des Dalek. Lorsque les passagers sont en danger, le Tardis a la capacité de créer des copies de la salle de contrôle, partie la plus protégée du vaisseau, afin de les y mener et leur sauver la peau. Lorsque c’est son intégrité qui est en péril, il peut arrêter le temps pour stopper la dégradation éventuelle subie.
Ce n’est pas ici une liste exhaustive, j’en aurais pour longtemps à tout détailler, le mieux c’est encore de regarder les épisodes.
L’évolution du Tardis
Si il apparaît dès le premier épisode sous forme d’une cabine téléphonique, son apparence n’est toutefois pas toujours la même. Chaque docteur possède son propre Tardis, certains le redécorent même de l’intérieur.
Globalement, le Tardis grandit au fur et à mesure que le temps avance. Ce serait dû à des difficultés à contenir toutes ces dimensions qu’il gonflerait. Il est dit que lorsqu’elle mourra, (parce que là c’est de la partie vivante qu’on parle) sa taille prendra celle de ce qu’elle contient… Oui, il ne faudra pas trainer dans les environs, mais de toute façon ce n’est clairement pas quelque chose que l’on souhaite voir.
Il y aurait encore beaucoup à dire mais comme je l’ai déjà signalé, rien de mieux que d’apprendre en regardant la série.