Don’t Trust The B—- In Apartment 23, la review
Je mets rarement le nez dans les séries « girly », c’est pourquoi je ne partais forcément confiant avec Don’t Trust The B—- In Apartment 23 (putain ce nom…). Mais ma curiosité avait été piquée par la présence de James Van Der Beek interprétant son propre rôle et bien entendu par celle de la « bitch » en question: Krysten Ritter.
Le trailer de la saison 1 (restez jusqu’à la fin, une petite surprise avec une grosse référence à une série culte s’y trouve):
Don’t Trust The B—- In Apartment 23 ne paie pas de mine mais…
… arrive tout de même à tirer son épingle du jeu par quelques aspects.
Commençons par le commencement, en l’occurrence l’histoire de la série. Celle-ci n’est pas forcément très profonde – c’est le moins que l’on puisse dire: June Colburn (Dreama Walker), décide de partir de sa petite campagne dans l’état de l’Indiana vers la ville de New-York où un job dans une société de crédit immobilier et un apartement fournit par ladite société l’attendent. Malheureusement, en arrivant sur place, elle constate que le dirigeant de l’entreprise s’est fait arrêter pour fraude, ce qui signifie pour June un licenciement et pas d’apartement. Désespérée, elle finit tout de même par trouver une colocation avec une des pires garces de la ville, Chloe (Krysten Ritter).
La situation étant définie, passons tout de suite aux points forts de la série: ses personnages.
En introduction je vous parlais de Krysten Ritter, qui interprète donc le rôle titre. Si ce nom ne vous dit rien mais que vous avez suivi Breaking Bad, elle est la « fameuse » petite amie de Jesse Pinkman, Jane. Elle joue à merveille ce rôle de « biatch »: provocatrice, vénale, à la limite de la nymphomanie, égoïste et assez matérialiste, elle oppose sans cesse sa vision du monde à celle de June, qui de son côté incarne la gentillesse et un don de soi à toute épreuve.
Leur relation évoluera tout le long de la série, June arrivant à humaniser peu à peu sa piquante colocatrice.
James Van Der Beek en fait des caisses et on adore
Si Krysten Ritter sublime son rôle de garce, que dire de James Van Der Beek ? L’acteur étant donc dans son propre rôle de « l’ex interprète star de Dawson« , il y met toute son ironie afin de se représenter en personnage « déchu », ne vivant que sur son succès passé dans Dawson. Publicités japonaises, téléfilms moisis ou Danse avec les stars, Van Der Beek s’amuse (et nous aussi) indirectement à nous dépeindre, peut-être de façon un peu trop caricaturale, le monde « cruel » de l’après star-system.
D’ailleurs, la série met en scène pas mal de guests jouant leur propre rôle, tombés dans l’oubli après leur succès télévisuels. On retrouvera notamment Frankie Muniz (Malcom), Richard Dean Anderson (Stargate SG-1) et même l’énorme Dean Cain (Lois et Clark: Les nouvelles aventures de Superman) qui fait beaucoup plus d’apparitions que les autres, étant présenté en quelque sorte comme la nemesis de Van Der Beek dans le show.
Une série légère
Don’t Trust The Bitch In Apartment 23 est un petit vent de fraîcheur dans l’espace télévisuel. Possédant quelques défauts inhérents à ce genre de comédie (personnage principal effacé par les seconds rôles, scénario pas forcément folichon, mise en scène trop classique), le show reste tout de même une petite sucrerie éphémère (la série a été annulée au bout de 2 saisons pour 26 épisodes) que je vous conseille de déguster, notamment si vous êtes ouverts à un humour assez piquant et jouant à fond la carte de la caricature et que vous avez envie de découvrir Kristen Ritter et James Van Der Beek dans des rôles vraiment énormes.