E-commerce : Facebook vous pousse à l’achat compulsif
Le E-commerce, nouvelle attaque de Facebook au profit des entreprises
Ne le cachez pas ! Je sais que çà vous manquait que l’on parle un peu mercantilisme et profits financiers sur TAG ! Et pourtant… si on veut bien y regarder de plus près, la technologie est intimement lié à tout ce qui est financier, comme tous les produits que nous achetons dans la vie de tous les jours. Facebook, lui, ratisse large : il ne s’intéresse pas seulement aux produits technologiques que nous pourrions acheter mais à toutes sortes de choses pour lesquelles nous serions susceptibles de sortir le porte-monnaie. Et voici qu’il propose depuis quelques jours une nouvelle possibilité à certaines entreprises américano-américaines.
Coupons la tête du troll avant de commencer : il ne s’agit que d’une fonctionnalité proposée à l’essai à un échantillons de partenaires triés sur le volet. Par ailleurs, il ne faut pas être dupe : Facebook n’est pas une association sans but lucratif. Son but est bien évidemment de favoriser le e-commerce afin d’amener le plus de partenaires sur sa plateforme et favoriser ainsi un maximum ses revenus publicitaires. Exactement comme le gros Google, donc. 🙂
En quoi consiste donc cette nouvelle attaque contre nos deniers si difficilement gagnés ? C’est simple. Imaginez que vous voyez des supers shoes sur … voyons. Je lance Google pour savoir qui peut bien vendre ce genre de trucs sur le web… Zalando ! Oui, c’est belge mais on s’en fout, c’est pas le propos ! Vous lorgnez donc après ces belles paires… de chaussures depuis plusieurs semaines, tentant de vous raisonner ! Et v’la t’y pas que vous les retrouver comme par magie dans les liens sponsorisés dans votre timeline Facebook… Peut être cela va-t-il être le déclic : vous allez cliquer compulsivement sur le nouveau bouton Acheter, tout frais émoulu des laboratoires de Facebook. Et là, sans même sortir de votre profil, clac ! Vous finalisez l’achat tant convoité…
Quel est l’intérêt, allez-vous me dire. Evidemment, le vôtre ne va pas être le même que celui du réseau social qui ne sera pas non plus le même pour le site commerçant. Pour vous, ce sera de ne pas rompre votre flux de visite de Facebook. Les liens sponsorisés apparaissant intercalés entre deux news de vos potes, il suffira donc d’un clic pour enfin accéder à votre précieux. Votre intérêt à vous, c’est donc que vous aurez de belles shoes pour faire râler vos collègues et aussi de manger plus de pâtes à la fin du mois. L’intérêt du site marchand, faut pas le chercher bien loin : augmenter son chiffre d’affaire et le dividende de ses actionnaires. Et pour Facebook ? C’est aussi relativement facile à cerner : la fréquentation du réseau social bleu est toujours très conséquente mais, parallèlement, l’attrait des pages de marques tombe en chute libre parce que la publicité proposée par le réseau génère peu d’actes d’achats. Facebook serait donc gagnant en ramenant les entreprises à s’intéresser à ses possibilités en terme de concrétisation d’achats et de e-commerce. Et, par extensions à augmenter le trafic publicitaire sur son site. Vous n’aurez donc fait que des heureux. C’est pas cool, çà ? La vie est belle !
« Nan mais t’es ouf toi ! Tu crois pas que je vais filer mes coordonnées bancaires à Zuckerberg, non ? » Oh çà va hein ! Facebook a pensé à cette réticence, figurez-vous et ils vous l’assurent : tout a été fait pour penser vie privée avant tout ! Et s’ils vous le disent, vous pouvez les croire, non ? En vrai, ils sont plus explicites que moi dans leurs explications alors je leur laisse la parole !
Aucune des données bancaires que l’utilisateur partage avec Facebook en finalisant une transaction ne sera partagée avec des annonceurs, et les gens peuvent choisir s’ils souhaitent ou non enregistrer leurs informations pour des achats futurs.