[Episode One] Limitless, saison 1
On vous parlait hier du pilot de Minority Report, série basée sur le film de Steven Spielberg datant de 2002, aujourd’hui on revient sur le pilot de Limitless, nouvelle série aussi adaptée d’un film du même nom datant de 2011. Diffusée sur CBS depuis maintenant trois semaines, Limitless s’offre, pour le moment, un joli succès auprès du public. Dans le film, Bradley Cooper interprétait Eddie Morra qui découvrait la drogue NZT qui conférait à son cerveau des pouvoirs sans limites. La série reprend donc ce même concept sans écarter les événements du film. Ici, c’est Jake McDorman (American Sniper, Greek) qui interprète le rôle de Brian Finch, un homme qui va tomber par hasard sur la NZT et découvrir ses pouvoirs. Bien sûr, cela va très vite l’amener à travailler avec la police.
Le pilot démarre bien et vite, le rythme ne faiblira d’ailleurs jamais et transcrit bien à l’écran l’énergie provoquée par la drogue sur le personnage de Brian. Le concept était donc tout trouvé, et on se demande même bien comment cette histoire n’a jamais donné lieu à une série tv dès le départ. En tout cas, c’est ce qui se dégage de ce pilot. Limitless veut foncer, peut-être un peu trop vite, mais l’emballage final promet au spectateur un divertissement bien calibré et sans détour. On pourrait d’ailleurs reprocher à CBS, qui diffuse la série, de se reposer un peu trop sur des formules déjà visitées dans ses autres séries comme The Mentalist. Mais le fait est que, si vous regardez Limitless, ce n’est vraiment pas pour vous prendre la tête, et son créateur, Craig Sweeny, semble l’avoir très bien compris. Le pilot ne se prend vraiment pas au sérieux, et l’humour est même présent à plusieurs reprises, et de plus il semble bien dosé.
Côté casting, Jake McDorman fait le job. Il semble parfaitement approprié à son personnage, mais ce qui est encore plus étonnant dans ce pilot est que son alchimie fonctionne parfaitement avec sa partenaire à l’écran, Jennifer Carpenter (Dexter). Le pilot aurait très bien pu tomber dans le sentimentalisme entre les deux personnages, mais il n’en est rien. Du moins pour le moment, on se doute en tant que spectateur qu’il y aura sûrement beaucoup plus entre les deux protagonistes. Pour l’instant, du moins, ce n’est pas le cas, et ça laisse au spectateur une marge pour apprécier les deux personnages en tant que tel et non en tant que couple. Limitless charme durant ses 45 premières minutes, et on a envie d’y retourner. C’est fun, ça fonctionne et ça ne se prétend pas pour autre chose. Les possibilités sont infinies, et même si on tombe dans le formula, le capital sympathie de la série pourrait toujours très vite reprendre le dessus. On espère en tout cas, que cela puisse fonctionner sur la longueur.
Et pour le deuxième épisode? Et bien, sans trop en dévoiler, cela fonctionne toujours autant! Les bases imposées par le pilot sont respectées et le rythme est toujours présent. On tient donc peut-être là un show vraiment divertissant et qui pourrait combler quelques longues soirées d’hiver. En tout cas, la série ne tardera pas à débarquer sur les écrans français car elle a déjà été achetée par M6.
