Fairest le grand réveil
Fairest le grand réveil
Après vous être régaler avec les aventures de « Fables », voila que du coté de Urban est sorti la semaine dernière le premier tome de la série « Fairest ». Comme à son habitude Urban nous sort une belle édition en hardcover qui contient les 7 premiers numéros de la série, tout ceci dans la collection « vertigo classique ». Fairest le grand réveil est un de ces titres qui souffle un nouveau vent frais sur la sphère du comics. Le scénario est proposé par Bill Willingham et le dessin par Phill Jimenez, le tout accompagné par des covers d’ Adams Hughes à couper le souffle.
Ici, exit fableville et tout ce qui peut s’y rapporter, ce premier tome de fairest nous emmène dans un monde dévasté où nous rencontrons très vite un jeune voleur entrain de pillier les ruines d’une ville, vous l’aurez reconnu sur la photo ci dessus, il s’agit d’Ali Baba, prince des voleurs. Ne le nions pas, ici Ali Baba est un jeune homme assez simplet et un peu prétentieux. Dans ces mêmes décombres, Ali Baba découvrira une bouteille contenant un génie. Bon d’accord ce n’est pas un super génie qui réalise des voeux, plutôt un génie qui vous suis partout et ne fait que parler. Mais sa capacité à raconter des histoires trouvera vite sa place dans celle ci.
Sur son chemin, le petit génie va le mener en plein coeur d’un campement de gobelins, pour y réveiller une princesse jusque la endormi. Jusque là tout va plutôt bien, mais arrivé dans la tente, Ali Baba découvrira non une mais deux femmes endormis sur un même lit. L’une étant églantine, princesse bénit par des fées et maudite d’un sort par une de leurs consoeurs . Lorsque celle ci se pique , elle se retrouve endormi, ainsi que les personnes de son entourage, jusqu’à ce que l’amour véritable la réveille. La deuxième étant la reine des glaces, le choix est donc à sa portée et de là s’enchainera quelques petites péripéties que je vous laisserai découvrir pas vous mêmes.
Le « Génie » bleu nous emmènera durant quelques pages, dans le passé d’églantine, et nous y découvrirons donc la vérité sur toute l’histoire de la malédiction dont celle ci fait face. Vous l’aurez donc compris, Fairest le grand réveil est accès sur le mythe de la belle au bois dormant. Un passage d’ailleurs très sympathique avec des pages sublimes. Suite à tout cela, la reine des glaces invoquera la méchante fée, Hadéon par dirons nous une erreur d’inattention. Le combat final marquera des pages aux couleurs splendides, la glace se mélangera à la noirceur d’Hadéon et les autres fées apporterons à leurs tours des couleurs qui se mêlent avec perfection au reste. La fin vera un Ali Baba toujours au sommet de son imbécillité, et des fées qui s’interrogeront sur une question existentielle, la fée noir, elle sera tout simplement … (désolé Spoiler).
Avant la fin de ce tome, nous découvrirons une version très « années polar » de la belle et la bête. Une histoire très agréable à lire, où l’amour sera le centre d’intérêt. Les pages de Shawn Mc Manus sont magnifiques, adorant ce style de dessin, j’ai pour ma part été bluffé par celles ci. C’est donc un Fairest #7 splendide avec une histoire courte mais qui nous entraine qu’ Urban comics conclu Fairest le grand reveil.