[gamescom 2015] Jeux en vrac + le bilan de Zhykos

L’exercice de la Gamescom est toujours compliqué comme quelqu’un comme Night ou moi. Le jeu vidéo fait parti de notre vie mais ne nous fait pas gagner d’argent. Avec un travail et des activités à côté, il n’est pas aisé de se déplacer sur un salon, surtout quand il se situe en Allemagne. Mais tous les ans nous tentons de faire de notre mieux pour vous apporter le plus d’informations croustillantes possibles avec notre point de vue. Complément de tous les sites, magasines ou blogs, j’espère que vous avez apprécié ce qui a été posté cette année et même ce qu’il va arriver peu à peu avec les prochains articles de Night. J’ai décidé de terminer ma partie avec un petit bilan et la présentation rapide de 3 jeux que j’ai pu testé sur mon peu de temps libre lors de cette semaine interminable.

Et je vais commencer doucement avec un jeu qui n’a pas été bien longtemps exclusif au salon car sa démo est téléchargeable publiquement depuis un moment. Pro Evolution Soccer 2016 est un jeu que j’attends spécialement car j’y joue souvent. Avec des amis nous avons l’habitude de nous regrouper, dans le meilleur des cas, une fois par semaine pour nous livrer à des matchs de légendes. Ou pas. Cette nouvelle monture promet d’être vraiment meilleure que la précédente qui avait déjà un très bon niveau. Je ne vais pas m’attarder sur le débat stérile « FIFA ou PES ? » car à chacun sa monture comme on dit. Personnellement je préfère l’aspect facile d’accès du titre de Konami mixé avec des réglages avancés que sont les contrôles totalement manuels. Réglé de cette façon, le jeu change totalement et PES 2016 devient un petit bijou. Il garde ces configurations et rend le jeu encore plus dynamique. Les animations ont été retravaillées, on sent le football plus fluide et tactique. La gestion du milieu de terrain semble aussi améliorée, il va falloir batailler un peu plus pour percer les lignes défensives. Bref j’ai hâte de retrouver les copains et de se remettre sérieusement à cette nouvelle version. Sortie le 15 septembre.

La Gamescom s’est aussi le moment où il faut ruser et savoir s’inviter. J’avoue ne pas être méga fan de ce système mais un peu de culot ne fait parfois pas de mal. C’est donc tel un renard que je me suis incrusté chez Focus entre deux rendez-vous pour voir rapidement les avancées de Seasons after Fall après l’accord de William, designer du jeu. Le jeu a bien avancé depuis l’année dernière et de nouvelles mécaniques et saisons sont dorénavant implémentées. De petits geysers durant l’automne peuvent être gelés avec le pouvoir de l’hiver ou des feuilles automnales peuvent prendre leur envol durant cette saison sont d’autant de possibilités offertes aux joueurs pour avancer dans l’aventure. Notre petit renard devra parcourir un monde semi-ouvert depuis un hub central dont l’un des quêtes principales sera de débloquer les pouvoirs des saisons. Seasons est toujours aussi joli et facile d’accès, Swing Swing Submarine veux privilégier l’histoire suggérée et poétique plutôt que d’avoir un jeu de plateforme ultra rigoureux. Sortie l’année prochaine.

Le meilleur pour la fin ? Surement. Comme Unravel, je suis tombé amoureux d’un jeu indé lors de cette Gamescom. Cuphead est un titre ID@Xbox, un titre indépendant qui sortira sur la Xbox One (et PC) avec une petite aide de Microsoft. Et là ce qui m’a le plus impressionné ce sont ses graphismes. Du character design aux décors en passant par les animations, Cuphead est certainement le plus original jeu jamais sorti. Je suis resté sur le cul face à sa beauté. On dirait un vieux Popeye ou Steamboat Willie. Et sa musique est aussi géniale qu’entrainante. C’est beau. Mais parfois la beauté renferme une âme en colère. Et les développeurs du Studio MDHR sont bien vénères ! Sous ses aspects mimi-tout-plein, on trouve un shooter bien corsé et comme tout jeu de ce type, je suis nul … Mon binôme, sûrement un Teuton qui en a des grosses, était là pour me sauver ou me relever face à mes nombreuses morts minables. La démo publique proposait aux joueurs de parcourir un monde ouvert à la Zelda (inspiration avec la vue du dessus) où chaque endroit visité vous met face à un ou des boss avec de multiples formes. Ce n’est pas facile, les patterns changent souvent, on a là un jeu qui ne sera pas à mettre dans toutes les mains. En tout cas, 2016 sera encore une année où mes nerfs vont passer sur un jeu que je vais kiffer sans y perdre des cheveux.

Voilà c’est tout pour moi pour cette Gamescom 2015. Ce fut long et fatiguant (même après le salon) avec les presque 40 rendez-vous et la trentaine d’articles que vous pouvez lire ou relire. On souhaite y retourner l’année prochaine (si c’est compatible avec notre emploi) pour vous apporter toujours plus d’informations. En attendant je vous donne rendez-vous prochainement avec quelques tests et previews de jeux vidéo plutôt sympa.