Mad Max, jeu vidéo
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[Gamescom 2015] On a joué à Mad Max

La folie Mad Max est partout. Après un magnifique Fury Road, les gens du marketing chez Warner ce sont dit qu’il fallait exploiter le filon comme l’ont fait tant d’autres par le passé. Les jeux vidéo issus de films ont une aura particulière de sable chaud à travers la bouche sauf que ce Mad Max semble être parti sur la bonne voie.

Si je sens que ce jeu ne va pas s’embourber dans le sable mouvant c’est sûrement dû à la décision de ne pas avoir fait un simple portage du film (ou des films) mais d’avoir créé une histoire totalement originale. Ayant quand même lieue dans l’univers que l’on connait, Max va encore devoir se confronter à une bande de War Boys commandée par Scabrous Scrotus, un des enfants d’Immortan Joe, le méchant de Fury Road. Un peu comme dans le film, notre héros va se voir dépouiller de tous ses biens mais sera ici abandonnée dans le désert. Il va faire la rencontre de Chumbucket, un mécanicien qui veut créer la voiture ultime, la Magnum Opus. Les deux vont s’allier à la recherche de vivres, de matériels pour améliorer le véhicule et peut-être aussi pour se venger.

C’est donc dans ce contexte que Warner nous a laissé jouer 30 minutes en plein milieu du désert avec comme seule consigne de faire ce qu’on voulait. L’écran était dans le menu pause pour commencer à nous en mettre plein les mirettes. Oui, le menu pause en jette car il met bien en évidence votre bolide et toutes ses améliorations possibles. Ça en ferait pâlir de jalousie un amateur de Jacky Tuning tant les options sont nombreuses. « Vas-y change ce que tu veux ! », nous dit un développeur sur place, je m’exécutais de suite. Et au même gars d’ajouter : « Tu peux changer le moteur, les amortisseurs, la déco, la forme de la bagnole, à peu près tout en fait ». Et effectivement il y a de quoi faire. Sans plus attendre, j’améliore mon moteur, parcours les quelques menus sans trop m’attarder car le plus gros m’attend.

Mad Max, jeu vidéo

Comme je vous le disais plus tôt, le but était de découvrir un nouveau pan de jeu – ou plutôt de découvrir le jeu tout court pour moi, je n’ai jamais eu la chance d’y jouer avant – via une mission. Mais libre à nous de la faire ou non. Je suis sage, j’ai donc suivi les conseils qu’on me donnait et me dirigeais donc vers la mission. Sur la route, des événements aléatoires peuvent apparaitre, ça peut être des mini missions comme dans GTA / Red Dead Redemption ou juste des War Boys promptes à vous les briser. Et comme le jeu se veut être un Open World totalement libre, vous pouvez soit les éliminer soit fuir. La seconde solution est toujours de mise dans une démo pour profiter de la mission le plus longtemps possible (astuce de singe) sauf que l’IA ne vous laisse pas partir si facilement.

Les combats en véhicule sont plutôt difficiles à prendre en main. J’ai facilement mis entre 5 et 10 minutes avant de bien comprendre les subtilités du gameplay mais une fois assimilées le jeu devient extrêmement plaisant. Votre mécano Chumbucket peut utiliser un grappin ou des lances explosives sur tout ce qui bouge. La visée enclenche un mode ralenti facilitant la visée afin de faire le plus de dégâts possibles. Le grappin peut attraper quasiment tout : roue, portière, pare-choc et même les ennemis ! Et si notre coéquipier ne peut plus nous aider (lances épuisées ou grappin en recharge [cooldown assez long]), Max peut faire parler la poudre à grands coups de fusil à pompe.

Mad Max, jeu vidéo

Votre véhicule avec votre ami derrière qui vous sert à la fois d’artilleur et de mécanicien

Ennemis éliminés il me restait à avancer. C’était sans compter sur la ténacité des War Boys et un élément surprise qui apparait : une tempête de sable. La visibilité est diminuée et le véhicule déguste. Cet élément météorologique aléatoire rajoute un peu de piment dans le jeu car si on est dedans on sait qu’on va en chier. Après cela, avec les différentes batailles et la tempête, il était temps de réparer l’Opus. C’est donc mon ami Chumbucket qui s’en charge dès que je quitte la voiture. Dès que ma tire pouvait rouler sans perdre de boulon, je me remettais encore une fois en route vers la mission. Mais là je tombais sur des camions de siège à détruire. Il faut donc au préalable détruire les véhicules de soutien puis détruire les gros camions en utilisant le grappin pour retirer des plaques de défense avant de tirer sur des endroits explosifs. C’est intense, intelligent et souvent punitif si on ne fait pas attention à la barre de vie de la caisse.

Je pouvais ensuite démarrer ma mission et commencer une autre partie du jeu à savoir la marche à pied. Mad Max nous propose alors un gameplay plutôt simple en TPS – Third Person Shooter, un jeu de tir à la 3e personne, où l’on voit le dos de notre personnage – très proche d’un Just Cause, autre titre du studio Avalanche qui est derrière ce Mad Max. Ici point de grappin ni de Chaos, juste du shoot ultra bourrin et sans gant. C’est gore, ça saigne, Max ne fait pas dans la négociation, ses seuls arguments sont la force de ses balles. Avalanche et Warner ont décidé de nous livrer un jeu totalement écervelé et ça fait plaisir car c’est exactement dans la philosophie de la licence. Les combats au corps à corps quant à eux ressemblent quasiment traits pour traits au maitre du genre, Batman. À base de coups simples et forts et d’esquives (avec le petit point d’exclamation qui va bien au-dessus de la tête de votre assaillant), les joutes sont dynamiques et violentes. Notre héros peut aussi récupérer des armes au sol pour planter ou casser la mâchoire de ses adversaires. Il peut aussi ramasser les lances explosives (celles normalement utilisées dans la voiture) et faire des brochettes qui font boum.

Mad Max, jeu vidéo

Au niveau des autres caractéristiques intéressantes du jeu, j’ai noté que la vie n’était pas régie par le système miraculeux de la régénération automatique. Max a une barre de vie et si on se fait trouer, c’est pour de bon. L’eau devient donc une ressource primordiale car elle vous servira de potion de soin mais attention à ne pas en abuser. Comme vous le savez sûrement, l’univers de Mad Max se situe dans un désert et l’eau ne prolifère pas dans cet environnement. Vous pouvez boire la quantité que vous voulez mais votre gourde ne se remplira qu’à des endroits spécifiques où le volume diminuera lui aussi en fonction de votre consommation. Bien entendu les points de ravitaillement seront rechargés de temps en temps mais il faut faire attention.

Mad Max n’était pas un jeu que j’attendais spécialement mais après ce court temps de jeu, je dois dire que j’ai plutôt bien kiffé. J’ai hâte de parcourir ce monde et voir toutes les merdes que Max va rencontrer. Sortie le 4 septembre chez nous, sur Xbox One, PlayStation 4 et PC.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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