[gamescom 2015] Need for Speed, le retour aux sources ?
Étrangement il s’agit peut-être de la présentation qui m’a le plus déçu. Trente minutes pour montrer la customisation des véhicules et un peu de conduite. Pas de réelles découvertes ni annonces. La seule chose dont je suis certain c’est que la licence Need for Speed est effectivement rebootée. À l’heure des millions de démarrage de séries, on pouvait craindre le pire pour le titre de Ghost Games, surtout après l’épisode Rivals pas tout à fait réussi. Mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise.
La recette d’un Need for Speed réussi s’est toujours résumée rapidement : des courses réussies et pas ou peu d’histoire. Les jeux de courses avec une composante scénaristique poussée n’ont jamais fonctionné. Allez comprendre. Et Need for Speed s’était embourbé dans ces méandres sans y arriver. Alors que cette nouvelle monture semble être au poil niveau conduite, Electronic Arts retente le coup une histoire en toile de fond, The Crew style. Dans des vidéos redonnant vie au FMV – le Full Motion Video est un type de jeu vidéo où les cinématiques en 3D sont remplacées par de vraies vidéos, comme le futur Guitar Hero, les anciens Command & Conquer ou Missing dont je vous en parlerai bientôt – oublié depuis longtemps. Dans de vrais vidéos, des acteurs mettent en scène l’histoire. Et ce qu’il y a de plus impressionnant dans ces courts métrages est l’ajout de votre véhicule. Peu importe le modèle ou la façon qu’elle est modifiée, votre voiture visible sera celle que vous conduisez. En gros, la voiture modélisée en 3D est incrustée dans la vidéo qui tourne. Je vais vous avouer que je suis tombé dans le panneau. J’avais cru à une vraie bagnole. Une fois que l’on connait l’artifice, la magie n’opère plus de la même façon mais ça reste super propre et bluffant.
La vidéo avait lieu dans un garage, un endroit que vous allez souvent visiter durant votre périple. Quartier général de la Jacky Touch, les garages vous permettront de modifier votre bolide d’une façon qui n’a jamais été vu jusqu’alors. Et je parle en connaissance de cause, j’adore le tuning virtuel, Underground 1 et 2 restent mes références. J’ai l’impression que toutes les pièces qui peuvent être changées en vrais peuvent l’être dans le jeu. Pour modifier une partie, Need for Speed affiche des points sur les endroits customisables. Il doit y en avoir une trentaine. En plus des éléments visuels viennent s’ajouter tout ce qu’on ne voit pas directement : amélioration moteur, changement de la valeur d’accroche des pneus (pour améliorer les dérapages), etc.
Sur la route, les voitures semblent avoir un contrôle très arcade propre à la série. Avec toutes les modifications, il vous est possible d’adapter la conduite à votre guise pour parcourir librement la grande ville qui s’offre à vous. Divisée en 6 gros quartiers de nombreuses épreuves sont disponibles. Nous n’avons pas eu le détail des types de courses mais on peut être sûr que les grands classiques de Need for Speed et Burnout seront de la partie. Pour le multijoueurs, on sait déjà que des courses jusque 8 joueurs seront discutables. Et pour démarrer une course, il suffit de se rendre sur le point de départ comme le dernier Most Wanted, par exemple.
Je n’ai malheureusement pas eu le temps (et je n’ai pas eu de pass comme Mirror’s Edge 🙁 ) de tester le jeu de mes propres mains sur le salon. Cependant la partie de customisation semble tellement avancée et la partie course (que je n’ai pu que voir) qui me parait très fun me permettent de dire que ce renouveau dans la saga Need for Speed n’est pas un mal. À voir ce que cela donne sur le long terme mais je suis plutôt optimiste. Réponse le 3 novembre de cette année sur les nouvelles consoles ou ordinateur.