Torment: Tides Of Numenera
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[gamescom 2016] On a vu Torment: Tides of Numenera

Mettez Brian Fargo, Chris Avellone et Colin McComb dans la même pièce. Pour les fans de RPG cela peut paraitre être un doux rêve humide mais c’est une réalité. Ces trois grands noms du RPG occidental se sont réunis pour donner suite au célèbre Planescape: Torment. J’ai eu la chance d’assister à une présentation des prochaines nouveautés de Torment: Tides of Numenera dans une salle où ces trois personnes étaient présentes.

Torment: Tides Of Numenera

Il s’agit surement de la meilleure présentation que j’ai pu voir grâce à un Colin McComb bien en forme. Pour celles et ceux qui se demandent qui est ce monsieur, sachez que c’est un écrivain très connu dans le monde du jeu de rôle pour avoir contribué à des projets comme Donjons et Dragons ou Planescape, mais aussi pour avoir bossé sur le jeu vidéo Fallout 2. En gros, nous assistions à une présentation par un génial maitre de jeu.

Organisée comme une histoire, Colin a dirigé le rendez-vous pour rappeler ce qu’est Torment et ce qui va bientôt arriver. Le jeu est en accès anticipé depuis plusieurs mois et devrait sortir d’ici le premier trimestre prochain. Torment: Tides of Numenera est donc un « story driven SciFi Fantasy RPG », un RPG de science-fiction fantasy axé sur l’histoire qui se déroulera un milliard d’années dans le futur. L’aventure se voudra basée sur tous les choix que l’on fera. Les créateurs promettent de réelles conséquences sur votre entourage mais aussi le monde entier. Tout est question de choix à tel point qu’il serait possible de terminer le jeu sans tuer une seule personne, juste avec la force du dialogue. On pourra même, dans certains cas, changer le passé de personnages et en vendre un au marché d’esclaves puis voir vers quelle branche d’histoire cela nous a mené quelques heures plus tard. Ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup de possibilités. On nous annonce la possibilité de faire tout ce que l’on imagine dans Torment.

Torment: Tides Of Numenera

Les explications passées, Chris et Colin passèrent à la démonstration en présentant une ville infestée par un organisme aussi grand qu’elle. C’est alors que le jeu démarre ce qu’inXile appelle une Crise (« Crysis » dans leur langue), un événement à résoudre peu importe la manière. Comme annoncé plus tôt, chaque rencontre pourra se résoudre pacifiquement durant une Crise. Cependant il faudra bien gérer son équipe et son histoire pour que les crises ne se transforment pas en pugilat car tout ce que vous ferez auparavant aura une influence dans ces phases. Vous avez envoyé chier votre compagnon il y a peu, il ne manquera pas de vous le faire savoir durant une crise critique. Le duo de présentateurs (Brian Fargo n’étant que spectateur) n’a pas souhaité aller plus loin et nous montrer comment cela dégénère.

Ils sont cependant passés sur le gros morceau justifiant leur venue à la gamescom à savoir la version console de Torment: Tides of Numenera. Prévu aussi sur Xbox One et PlayStation 4, ce titre a réussi à adapter une ergonomie PC sur gamepad sans trop de difficulté. Les personnages se dirigent alors avec un stick et les actions s’appliquent facilement grâce aux nombreux boutons disponibles. De plus inXile explique que par sa nature plus orientée sur l’histoire que l’action, une manette suffit amplement de profiter du titre. On n’échappe cependant pas aux nombreux menus énormes propres aux consoles mais cela semble mieux réussi que la concurrence (Borderlands ou Divinity en tête).

Je n’ai jamais eu le temps de me mettre à Torment faute de temps mais son univers unique, ses graphismes léchés et presque kitch (mais assumés, c’est de la SF Fantasy), et sa tournure axée sur l’histoire et les conséquences me donnent vraiment envie de passer à la caisse pour en découvrir davantage. Pour la version définitive sur PC et consoles, il faut attendre quelques mois afin d’avoir une traduction complète du titre qui contient environ un million de mots, oui l’histoire risque longue et belle.

Torment: Tides of Numenera sortira durant le premier semestre 2017 sur PC Windows, Xbox One et PlayStation 4.

J’ai préféré ne pas trop raconter l’histoire du jeu car cette vidéo le fait très bien : que représente une vie ?

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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