gamescom 2017 – Nous avons pu voir Dual Universe
Il y a presque un an nous discutions avec Jean-Christophe Baillie, fondateur de Novaquark et principal géniteur de Dual Universe. Depuis sa campagne de financement participatif public, beaucoup d’argent est arrivé au studio parisien mais ne parlons pas de business ici (enfin nous évitons), ce n’est pas toujours très intéressant car ce qu’on veut voir c’est du gameplay et on a été servi grâce à Monsieur Baillie qui a donc pris trente minutes pour nous présenter son bébé.
Dual Universe (DU), pour rappel, promet de devenir un très grand jeu multijoueur en ligne où tous les joueurs et joueuses se retrouveront dans le même univers, sur un unique serveur. Techniquement il n’y aura pas qu’un seul serveur mais peu importe qu’il y ait 3 pélos ou 10 millions de joueurs connectés simultanément, ils pourront se croiser, se tirer dessus ou s’entraider pour construire une base stellaire de la taille de l’Étoile de la mort. Le gros intérêt de DU est qu’il sera possible de créer à peu près n’importe quoi à condition que cela suive les règles imposées par le studio et les composants de construction proposées.
Le but de ce genre de rencontre durant la gamescom sert donc à vous dire s’il s’agit de promesses tenues ou non. Même si DU est encore loin de sa version définitive, nous avons pu voir une build très intéressante. En un clic – bien entendu le mode triche a été activé pour m’en montrer plus et plus rapidement – Jean-Christophe se déplaçait du sol en haute atmosphère, sans chargement on passait d’un verte plaine au vide pour admirer la planète au loin. Il y a de minuscules saccades mais c’est déjà impressionnant. La terraformation fonctionne aussi très bien, on peut modeler le paysage à volonté sans forcer si votre équipement le permet. Nous avons aussi visité une planète de glace, l’ambiance change totalement. On peut aller sur des météorites et des astéroïdes d’une ceinture autour d’une planète, c’est complètement fou !
En revenant sur le plancher des vaches, des vaisseaux n’attendaient qu’à être dirigés et même malmenés. On rentre dans la machine et on décolle aisément sans avoir à faire une checklist complète de cinq minutes, en trois secondes on vole et on s’amuse sans galérer avec quelques touches du clavier : pas la peine de posséder un HOTAS (joystick et palonnier des gaz) pour en profiter – en même temps, les HOTAS ne seront pas nativement compatibles mais pourraient l’être si des créateurs ajoutent les drivers. Les véhicules volants peuvent être réparés facilement ou modifiés en fonction de vos désirs et des éléments possédés. On peut par exemple appliquer un module d’aide au vol qui peut se déclencher automatiquement si un crash est sur le point d’arriver : on lance l’engin via le pilotage à distance et on coupe les moteurs une fois une haute altitude atteinte, la gravité fait son travail puis les moteurs se rallument d’eux-mêmes à quelques mètres du sol afin que votre machine soit indemne. Magnifique ! Tout cela est modifiable à volonté si vous connaissez un tant soit peu la programmation. Et même si cela n’est pas votre dada, Novaquark a décidé de se reposer sur Lua pour offrir aux utilisateurs la meilleure expérience de personnalisation. Ce langage est plutôt simple et assez proche du langage naturel permet de faire des tonnes de choses comme piloter un vaisseau, ouvrir des portes d’après certaines conditions, tout ce que vous avez en tête du moment que cela est autorisé par Lua.
Cette courte présentation laisse envisager un MMO aux possibilités infinies, c’est tellement dingue qu’on n’arrive pas à imaginer ce que les joueurs pourraient créer. Justement nous allons commencer à apercevoir ce que les gens ont en tête car la version pré alpha a débuté il y a peu. On regrette cependant qu’il faille surement une grosse bécane pour profiter de Dual Universe car, par exemple, avec ma configuration actuelle (i5 4590 et GTX 770) il me serait impossible de lancer le jeu convenablement. Dommage car je m’y serais bien laissé tenter…