Gangsta : La mafia italienne à la Japonaise.

Gangsta : Violent, incisif, sans concession.

Cela faisait un moment que je n’avais pas présenter de nouveauté manga. Mais il faut dire que le mois de décembre a surtout été riche en suite. Celui de janvier étant arrivé, les éditeurs lancent leurs nouvelles séries en espérant que telles ou telles fonctionnent et crée un mini buzz pour cette été.

Et bien parmi, toutes les sortis il en est qui ont retenu mon intention. Dont une en particulier, une qui sens la Sicile, le sang séché et la poudre à canon. Cette série c’est Gangsta.

L’histoire se passe à Ergastulum, une ville d’Italie entièrement contrôlé par la mafia. Un lieu dur mené par les jeux, la drogue, l’alcool, les assassinats, les règlements de compte et la prostitution. Warwick et Nicksont deux tueurs à gages que tout t’oppose, l’un est un ahuri volage, toujours la tête dans les nuages quand l’autre est taciturne et colérique. Une mission va les mener sur le chemin d’Alex, une jeune prostituée qui ne croit plus en rien dans la vie. Ces trois anti-héros vont tenter de mener la leurs dans cette enfer blanc.

Gansta est sombre, violent et ne fait pas de cadeau. Si Warnick prend tout à la plaisanterie, il est évident qu’il possède en lui un gouffre que rien ne pourra combler. De même pour ses compagnons. Il y a toujours une sorte de regard noir lancé au destin dans ce manga. Un air de « vas-y! balance tout ce que t’as je me relèverais encore ». Et c’est avec cette impression que l’on ressort du livre. Le monde est dure, mais il n’y a que moi qui peut m’aider à m’en sortir.

Toute cette violence sous jacente est accompagné d’une violence physique bien réel: meurtre, combat sanglant. Le rythme est très bien sous tenu. On a l’impression d’être dans un film de gangster et le seul calme provient de cette ambiance d’après midi caniculaire du sud de l’Italie. Ou tout est calme, sans bruit, sans mouvement. Quand soudain un coup de feu éclate…