Gears of War : la review apocalyptique
Gears of War : THE Boardgame
« L’Emergence Day, le jour où la paix dans laquelle vivaient les habitant de Serra révéla dans le sang son caractère illusoire. Sans qu’aucun signe avant-coureur ne puisse le laisser présager, la horde locuste apparut. Depuis les profondeurs de la planète se déversèrent à la surface d’innombrables soldats et créatures.
La Coalition des Gouvernements Unis (CGU) luttèrent pour endiguer cette menace souterraine, mais les forces de défense furent rapidement écrasées. Après plus d’un milliard de morts et pour éviter qu’elles ne tombent sous contrôle ennemi, les humains retournèrent leurs armes de destruction massive contre leurs propres cités.
Cette lutte incessante contre un futur de plus en plus sombre va maintenant connaître sa dernière et ultime bataille.«
Gears of War : the Boardgame est l’adaptation du célèbre jeu vidéo du même nom. C’est un jeu d’action et d’exploration coopératif de Fantasy Flight Game, édité chez Edge, pour 1 à 4 joueurs pour des parties allant de 1 à 3 heures.
Il est assez audacieux de vouloir retranscrire l’univers et la nervosité de ce jeu en jeu de plateau. Challenge réussi !
Gears of War est un vrai réussite tant au niveau de la mécanique de jeu que de l’immersion. Le matériel présent dans cette boite imposante nous permet de vivre les aventures de Marcus Phoenix et de ses acolytes comme sur un écran.
Faisons un peu le détail du matériel :
Nous avons pleins de dalles de plateaux recto verso et de tailles différentes, des figurines extrêmement détaillées et plutôt imposantes pour un jeu de la sorte, des cartes (armes, ordres, personnages, locustes …), un plateau de mission, des dés gravés et beaucoup de pions.
Gears of War est un jeu à missions , 7 missions sont proposées avec le jeu, et elles sont d’une difficulté et d’une durée croissante. Elles proposent toute des contextes et des environnements différents ce qui permet à chaque mission d’être unique. De plus à chaque partie les dalles sont disposées de manière différente si on le souhaite.
Un plateau mission est disposé à coté du plateau de jeu avec les cartes des locustes de la mission, les cartes ordres, et les cartes d’activations des Locustes qui sont assignées à la mission.
A chaque mission un objectif différent, si l’objectif n’est pas rempli ou que tout les C.G.U. sont à terre, la partie est perdue.
Intéressons nous maintenant à l’essentiel, la mécanique de jeu :
Chaque joueur commence la partie avec 7 cartes en main (8 pour Marcus), ces cartes représentent vos points de vie.
Un tour de jeu se déroule en 3 étapes :
La guérison : au début de chaque tour (excepté le premier) le joueur doit piocher 2 cartes (donc récupérer 2 points de vie). La main d’un joueur ne doit pas excéder 7 cartes (8 pour Marcus).
Effectuer un ordre : c’est la phase d’action du jeu, on peut soit déplacer son joueur de 2 zones, soit effectuer une attaque, soit jouer une carte ordre et effectuer ce qui est inscrit sur la carte.
L’activation des locustes : puisque c’est un jeu coopératif, il faut bien que quelqu’un s’occupe des « vilains », c’est le jeu qui s’en charge. Il y a un paquet de cartes I.A. (Intelligence Artificiel) qui active les locustes présents sur le plateau.
Forcement qui dit Gears of War dit combat acharné contre des hordes de Locustes, et comme dans tout jeu de plateau on se bat avec … des dés !!!!
On utilise les dés noirs pour attaquer et les dés rouges pour se défendre.
Sur les dés noirs il y a des impacts de balles qui indiquent les coups que l’on donne, et le crâne pour l’attaque spéciale.
Sur les dés rouges, il y a des boucliers qui indiquent les coups que l’on bloque.
Tous les C.G.U. ont une carte attitrée qui nous indique le nombre de dés de défense, les armes que nous pouvons utiliser, avec leurs munitions ainsi que l’effet de la capacité spéciale.
Chaque arme a 2 attaques, une normale, et une plus dévastatrice, qui nous oblige à défausser un pion munition.
Il y a aussi une capacité spéciale qui est déclenchée lorsque l’on obtient le crâne sur le dé.
Si un locuste est blessé, on met un marqueur blessure qui indique les points de vie restants. S’il est tué sur le coup, il laisse tomber sur le sol un marqueur arme que l’on est libre de ramasser pour une action.
Si un C.G.U. est touché il perd autant de cartes de sa main que de blessures.
Et lorsqu’un C.G.U. n’a plus de carte en main il s’écroule. On allonge donc la figurine sur le coté, et comme dans le jeux vidéo il est possible de relevé un coéquipier. Pour une action un joueur peut relever un autre joueur.
Le joueur tout fraichement relevé aura le droit de se guérir en piochant 2 cartes à son tour.
Gears of War nous offre donc une expérience de jeu assez intense, avec une mécanique de jeu bien huilée, fluide et nerveuse qui vous promet des parties plutôt « tendues ».
Donc en conclusion si vous êtes fan du jeu vidéo, aucune hésitation.
Si vous ne connaissez pas Marcus Phoenix et sa bande, et bien foncez sur ce jeu qui fut le premier jeu de plateau de ma ludothèque, et du coup qui est très loin d’être le dernier.