Ghosts : la review
Ghosts : c’est qui la flippette ?
« Osez pénétrer dans la maison hantée de Ghosts. Vous y trouverez des fantômes de toutes sortes, certains plus effrayants que d’autres.
Gardez votre calme et sachez utiliser les ectoplasmes à votre avantage pour
effrayer vos adversaires. Si les fantômes deviennent trop envahissants, utilisez l’effet miroir pour les renvoyer sur votre voisin ou profitez de la brume pour vous dissimuler.
Surmontez votre peur pour ne pas fuir car, en fin de partie, celui ou celle qui sera le moins effrayé triomphera de la maison et de ses adversaires !«
Lors de mon passage chez Asyncron, on m’a glissé dans les mains une petite boite noire, du nom de Ghosts. En général je suis très peu attiré par ce genre de format, mais je me suis dit que si Asyncron me confiait se petit jeu, c’est qu’il y avait un potentiel. Voyons voir ce que ça vaut.
Le point matos.
Ce point matos va être très court, Ghosts est une petite boite, avec 60 cartes et 16 marqueurs « peur », rien de plus, rien de moins. Les cartes sont de bonne qualité, les illustrations de Emmanuel BOURDELAIS sont simples et efficaces et collent parfaitement au thème du jeu.
Comment ça se joue ?
En début de partie, chaque joueur reçoit 5 cartes et 1 point « peur », la partie peut débuter. Il y a 6 famille de carte différentes et les valeurs des cartes vont de 1 à 3 et sont indiquées par le nombre de monstres figurant sur la carte. Le premier joueur pose une carte de sa main sur la table puis repioche de suite, c’est important il faut toujours avoir 5 cartes en main ! Le joueur suivant a 3 possibilités :
Jouer une nouvelle famille : dans ce cas précis, les valeurs s’additionnent. il faut également se mettre en tête que l’on ne peut dépasser 7 de frayeur, donc il ne faut pas jouer n’importe quelle valeur.
L’effet miroir : à votre tour vous pouvez jouer une carte de même couleur que la famille qui vient d’être jouée (peu importe la valeur). Dans ce cas, la valeur ne change pas, mais le sens du tour de jeu change.
La brume : La carte brume permet de « passer » son tour, un joker en quelque sorte.
A première vue, rien de bien folichon la dedans sauf que, Ghosts se révèle bien plus strategique et tendu qu’il n’y parait. Car une fois la valeur 7 atteinte, il vous faut poser soit un miroir, soit une brume, car si vous ne pouvez pas poser de carte, vous êtes obligé de prendre la défausse, et de prendre un pion « peur ». Le joueur en fin de partie qui a eu le moins peur reporte la partie. Il est à noter que si lors d’une manche vous n’avez pas eu peur du tout, vous pouvez remettre dans la réserve 3 pions « peur ». Il va donc falloir vous débrouiller pour éviter de poser la carte qui vous fera arriver à 7, sauf si vous êtes équipé de bonne carte pour le duel qui s’annonce. Car c’est souvent le cas, nous sommes à 4 , je pose un 3 d’une autre famille et nous sommes à 7, le joueur suivant fait un miroir, et c’est de nouveau à mon tour de jouer. Donc à ce moment là j’ai tout intérêt à avoir des cartes de cette couleur, ou une brume pour éviter d’avoir peur.
Il est toujours très plaisant de se débrouiller que que ces duels se passent de l’autre coté de la table, ce qui vous permet d’être un peu à l’abri, même si une série de carte brume peut vous mettre dedans. Donc Ghosts est un fichu bon jeu, simple, rapide, addictif et bougrement efficace. la configuration à 2 est particulière, et propose une stratégie vraiment différentes des autres configurations, ce qui ajoute au jeu une bonne rejouabilité.
Donc oui je vous conseille Ghosts, car il y a beaucoup de qualité et de potentiel dans cette toute petite boite, et comme je dis souvent, ce n’est pas la taille qui compte !
Ghosts est un jeu de Reiner KNIZIA, édité par Asyncron, pour 2 à 6 joueurs, pour des parties de 20 minutes.
