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God is dead: Qui pour prendre sa place?

God is dead: Qui pour prendre sa place?

Quand je rentre dans une librairie ou un comic shop, j’ai, soit une idée précise de ce que je veux, soit j’y vais à l’aveugle. Et en allant me balader au « Mega City Comics » de Londres je suis tombé sur « God is Dead » une série de Jonathan Hickman dont je n’avais pas entendu parler. En même temps le bonhomme est plutôt prolifique (Avengers, The Manhattan Project, East of West, etc…). Le titre m’a amusé et j’ai trouvé les dessins plutôt sympas. Et zou dans le sac à comics!

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Comme son nom l’indique, le postulat de départ est que Dieu, Le dieu Omnipotent, Omniscient, qui truste la foi des croyants depuis plus de 2000 ans, n’est plus. Pourquoi? Comment? On ne sait pas. Toujours est-il que certains en profitent. Qui? Les autres dieux, les anciens dieux. Zeus et ses petits copains reviennent dans la région de Rome, les asgardiens sont de la partie, les dieux Aztèques retrouvent leur terre sud-américaine, etc… 

Et tout ce beau monde se partage le monde comme si on jouait à Risk. Mais le dieu, quelques soient sa région d’origine,  à la fâcheuse tendance de ne pas partager et des guerres entre panthéon se déclenchent, au grand dam des humains. Les pauvres bougres sont pris au milieu des affrontements, servant de chair à canon aux dieux belliqueux. Au début on a même l’impression que l’humanité n’attendait que ça et se jette corps et âmes dans ses croyances passées et leurs rituels barbares.

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Mais… parce qu’il y a un mais, un petit groupe de personnes, de savants; des sosies de Einstein et de Stephen Hawking, résiste au carnage organisé par les dieux. Mais que peuvent-ils face à des divinités, à des concepts immenses et tout-puissants? Et bien pourquoi pas se référer à LEUR « Dieu »… la Science. Car tout comme les religions, il y a des semblants de prophètes, de croyances, de rites même, quand on y pense. Alors pourquoi ne pas créer leur avatar, leurs golems pour tenter de lutter à armes égales avec les gros bras mystiques.

Globalement j’ai beaucoup aimé le concept et la narration en elle-même, je trouve juste que Jonathan Hickman et Mike Costa au scénario vont un peu vite en besogne par moment. Si Hickman a parfois tendance à faire traîner les choses, ici tout va très vite, les Dieux se charcutent à vitesse grand V et les divinités mortes se ramassent à la pelle. J’ai eu l’impression qu’à la fin du volume tout serait terminé… mais non! Tout est relancé, car une divinité chasse l’autre… Pour le meilleur? On le saura sûrement au prochain volume.

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Côté graphisme, Di Amorim est, je trouve, assez inégal dans son trait. Certaines pages sont très belles, bien composées, avec des personnages très bien caractérisés… et parfois, d’une case à l’autre on a du mal à reconnaître le même personnage, ou alors c’est un peu basique à mon goût. C’est un peu dommage. Attention, l’ensemble se tient bien! Mais par moment on dirait qu’il était très bousculé par le planning et qu’il devait finir vite ses pages.

Au collège ou au lycée, quand j’apprenais l’histoire, on se demandait qui des dieux antiques étaient « les plus forts ». Avec « God is dead » Hickman et Costa nous donnent leur réponse. Et c’est très plaisant et agréable à lire même en VO.

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Automaticien le jour, je lis à peu près tout ce qui me tombe sous les yeux, BD, comics, manga, romans le reste du temps. Le plus souvent orienté science fiction ou super-héros, je suis toujours avide de découvertes. Bienvenue dans une partie de mon univers, en espérant qu'il vous plaise.

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