Le Guide du voyageur galactique et sa serviette
Dimanche dernier, c’était le Jour de la Serviette (Towel Day), en l’honneur de l’écrivain britannique: Douglas Adams (1952-2001). L’occasion idéale pour lire ou relire Le Guide du voyageur galactique, premier tome d’une série de Science-Fiction, en cinq tomes, dérivée d’un feuilleton radio, diffusé à la fin des années 70.
Chaque année, les fans fêtent l’évènement: reconstitution, olympiades, tout un programme est organisé. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le blog du Grand Ordre de la Serviette.
J’ai sorti ma serviette la plus futuriste pour l’occasion, gagnée grâce à TAG et Fairy Brod en début d’année. Indéniablement, je gagne quelques points de charisme grâce à elle et j’espère, un profond respect des rampants.
Mais qu’est-ce qu’une serviette vient faire dans un guide galactique?
La serviette, nous apprend-il, est sans doute l’objet le plus vastement utile que puisse posséder le voyageur interstellaire. D’abord, par son aspect pratique: vous pouvez vous draper dedans pour traverser les lunes glaciales de Jaglan Bêta; vous pouvez vous allonger dessus pour bronzer sur les sables marbrés de ces plages irisées de Santraginus V où l’on respire d’entêtants embruns; […]
Plus important, la serviette revêt une considérable valeur psychologique: si, pour quelque raison, un rampant (rampant: non-voyageur) découvre qu’un voyageur a sur lui une serviette, il en déduira illico que ce dernier possède également brosse à dent, gant de toilette, savonnette, boîte de biscuits, gourde, […] etc.
Mieux encore, le rampant sera même heureux de prêter alors au voyageur l’un ou l’autre des susdits articles (voir une douzaine d’autres) que ledit voyageur aurait accidentellement pu « oublier »; son raisonnement étant que tout homme étant ainsi capable de sillonner de long en large la Galaxie en vivant à la dure, de zoner en affrontant de terribles épreuves et de s’en tirer sans avoir perdu sa serviette ne peut être assurément qu’un homme digne d’estime. p44, 45 de l’édition Gallimard Folio SF, 2005
Un univers space opéra totalement déjanté.
De mon côté, j’ai retrouvé avec plaisir une petite équipe de personnages bien sympathiques:
–> Arthur Dent, notre anglais qui ne se doute pas que la fin du monde est proche et refuse que sa maison soit détruite, pour y faire passer une déviation, futile préoccupation humaine.
–> Ford Prefect, originaire de Bételgeuse, « enquêteur itinérant » pour le Guide du voyageur galactique qui va entraîner Arthur dans de folles aventures.
–> Zaphod Beeblebrox, président du gouvernement impérial galactique, Trillian et Marvin, le droïde dépressif.
A l’époque, je n’avais pas tout capté, éjectée par les Vogons dans l’espace mais cette fois, c’est clair comme de l’eau de roche de Magrathéa. Les souris et le générateur d’improbabilité infinie n’ont plus aucun secret pour moi.
Humour délirant, réflexions cosmiques avec la réponse à la fameuse grande question. PAS DE PANIQUE! La lecture va bien se passer. En VO elle est conseillée mais j’ignore le niveau d’anglais requis.
Un excellent moment de lecture, pour découvrir la suite:
- Le Dernier Restaurant avant la Fin du Monde
- La Vie, l’Univers et le Reste
- Salut, et encore merci pour le poisson
- Globalement inoffensive
- Encore une chose, le sixième tome écrit par Eoin Colfer
L’intégrale est édité chez Denoël et de nombreuses adaptations existent également: BD, jeux, film, l’univers est vaste.