Zaven najjar techartgeek
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Zaven Najjar, un artiste au gimmick de geek pour tes yeux

Zaven Najjar est un illustrateur de 27 ans diplômé de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) promotion 2010. Comme projet de fin d’études, il a pondu un excellent court métrage « Faute de temps ». Étudiant accompli, Zaven se lance naturellement dans la création d’illustrations graphiques, mais pas seulement ; il compte aussi quelques projets cinématographiques. 2013 marque la naissance d’une série de 100 affiches faites en 100 jours sur les classiques du rap français et américain « Rapposters » qui se retrouvent aujourd’hui sur des T-shirt et Hoodies en partenariat avec la marque Quatre Cent quinze (en vente chez Colette et Citadium). En tombant sur la série « Pharapops» l’envie de papoter avec l’artiste s’est vite fait ressentir.

Pour l’occasion il a répondu a quelques questions  :

TechArtGeek : Fais-tu partie de la génération Club Dorothée ?

Zaven Najjar : Ouais à fond. Ceci dit je n’ai jamais eu mon nom au générique de fin ! Je regardais tout le temps. Je pense que ma mère a dû prendre des crédits chez Cetelem pour m’acheter des cartes DBZ tellement je la soulais pour en avoir. J’ai même des figurines, d’ailleurs j’ai pour projet de me prendre un grand Vegeta pour chez moi. Cet été je réalisais mon nouveau court métrage d’animation Un Obus Partout (qui va passer bientôt sur Arte) ; Il y a pas mal de football dans le film et avec mon équipe on parlait d’Olive et Tom en animant. Le tir de l’aigle et tout ça déchire tout.

Tu peux citer les consoles de jeux ou les jeux qui ont marqué ton enfance ?

Bah déjà, il faut savoir que j’avais une Gameboy et que j’avais deux jeux par an donc au moment du choix c’était chaud parce qu’il ne fallait surtout pas se tromper ! Je connaissais un mec qui avait toutes les consoles et tous les jeux du monde. Le mec avait des piles de jeux qui montaient tout en haut de son armoire, c’était ouf. Donc je jouais plutôt chez ce mec. Je dirais les classiques, déjà Mortal Kombat et les Fatality, c’était tellement gore, ça faisait bien kiffer. Après j’ai beaucoup aimé les Final Fantasy, très impressionnants.

Tu sembles très productif, explique-nous comment tu crées (ordi/tablette/logiciel ?)

Cela dépend un peu parce que je fais de l’illustration mais surtout des films en animation. Je viens plutôt de l’animation. En fait ça fait pas très longtemps que je fais des illustrations.

En général je fais des croquis pour trouver les idées et le design. Ensuite je dessine une version finale sur Illustrator. Pour les Rapposters c’était différent car je trouvais l’idée sur le moment en général du coup zéro croquis. Je dessinais directement sur l’ordi.

Après quand je fais des films c’est différent bien-sûr, cela dépend s’il y a de la 3D ou non et si j’ai une équipe ou non. En général j’essaie d’avoir une équipe, c’est plus cool.

Comment tu as eu l’idée de diffuser la série des 100 Rapposters en 100 jours et d’où t’es venue l’envie de revisiter ces albums?

En fait pour moi Rapposters c’est un projet que je voulais profondément HipHop, pas dans la forme mais plus dans l’esprit. Tu vois, j’avais une heure chaque matin et c’est tout. C’est comme un freestyle, c’est direct, sans filet. Rien n’est préparé. C’est que de l’improvisation.  Après d’où m’est venu l’idée, c’est pareil, c’est direct et simple. J’ai commencé à en faire juste pour mes potes et ça s’est développé au fil du truc.

Sur quels réseaux es-tu présent ?

Watchout /carbonmade / twitter / facebook / tumblr / instagram

c’est beaucoup trop en plus !

Explique comment Quatre Cent Quinze a eu envie de print sur vêtement ton travail.

En fait quelques marques sont venues me voir à ce moment là. J’ai toujours voulu faire des fringues et j’aime vraiment l’esprit de QCQ. Ils sont venus me voir et on en a discuté. C’est une jolie histoire, on a pu aller dans pas mal de supers endroits avec la collection Rapposters.

Où peut-on se procurer tes œuvres ? Tu as un imprimeur qui te sort à l’unité ou es-tu obligé de faire de gros tirages ?

On peut se procurer toutes mes œuvres en m’écrivant directement, je les vends à l’unité.

Pour le moment je vois deux séries Rapposters et Pharapop, tu postes pas mal de bustes/visages en ce moment, une nouvelle série ?

Oui j’ai fait ces deux séries. En effet, j’ai fait une mini série qui s’appelle PinUp. C’est une série plus simple. Je l’ai faite pour développer cette esthétique. Je prépare deux nouvelles séries qui vont sortir très bientôt. Pour le moment je ne dis rien.

D’autre projet en cours ?

Alors déjà il y a eu le 29 mai à la Favela Chic (Paris) une petite expo avec les Pharapops !

Un Obus Partout, nouveau court métrage sera présenté ce weekend au Festival du Film de Cabourg – Page Officielle ! Il sera bientôt diffusé sur ARTE ! une super aventure avec toute l’équipe !!! 

Je prépare une super collab qui arrive bientôt mais je ne peux rien dire pour le moment non plus…

*Zaven nous livre un travail minimaliste mais percutant, il fait preuve d’un grand talent. Un peu comme le nouveau Mc de la souris, il pose ses proses en osmose avec notre univers de culture populaire:  Un gimmick de geek ! 

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Épicurien curieux adulescent provocalin, fan de slogans publicitaires des années 80's. Partiellement barbu, fume uniquement en after... Est souvent en after. Seri-voracement ouvert à la culture pop issue de la génération du club Do et de Bugs Bunny : Animé, jeux vidéo, séries, art urbain, cinéma. Bref je suis un peu de toi, un peu de nous, un peu de tout mais pas du tout fou!

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