Japan Expo 2017 – Preview de Outskirts

Je vous ai déjà dit que les choses que j’aime le plus sont celles qui m’aiment le moins ? Je parle de jeu vidéo, pas de ma vie privée hein ! Ça tombe bien car c’est exactement le cas des shoot’em up : j’adore ce genre mais je n’en ai jamais fini un seul – à part Deathsmiles mais ça ne compte pas, c’est pour les noob – et Outskirts en est encore un exemple.

Si vous nous suivez régulièrement, vous devez déjà connaitre le titre de Rezo Zero car nous l’avions vu lors de l’Indie Games Play 7 l’année dernière. Outskirts est un shooter 2D circulaire à tendance danmaku. Ne partez pas, je vais vous expliquer tout ça en détail. Un shoot’em up (ou parfois shooter) est un genre où l’on contrôle généralement un vaisseau qui doit tirer sur des vagues successives d’adversaires dans le but d’aller au bout avec le plus haut score possible. On les trouve habituellement avec un défilement horizontal ou vertical, comme si votre véhicule parcourait l’espace, des montagnes ou que sais-je. Ici, circulaire veut dire que votre vaisseau tourne autour d’un point fixe, le centre de l’écran et qu’il est impossible de sortir d’une zone définie par le jeu. Enfin le terme japonais danmaku se retrouve aussi sous l’expression anglaise bullet hell, et signifie que l’écran peut se retrouver complètement rempli d’ennemis et de tirs de leur part.

Il existe plusieurs titres de ce genre précis (par exemple Prism), il faut donc ajouter le petit truc en plus pour se démarquer et les développeurs sont partis du côté du chef d’oeuvre Ikaruga. Le titre de Treasure fonctionne sur le principe simple de polarité : le blanc et le noir. Votre vaisseau peut changer de polarité et si vous tirez sur un ennemi de la même polarité, les dégâts seront normaux alors que si vous le touchez avec une polarité opposée, les dégâts seront multipliés. De même si vous vous faites toucher avec un tir de la même polarité que vous, dans ce cas vous ne recevrez aucun dégâts et chargerez une barre de pouvoir. Outskirts utilise exactement ce même système en y ajoutant une troisième couleur.

Ici, trois couleurs (jaune, bleu et violet) remplissent l’écran et il faut zigzaguer entre les obstacles ou les absorber en choisissant la bonne couleur. Comme Ikaruga, ingérer les tirs ennemis permet de remplir une jauge de pouvoir sauf qu’Outskirts en propose trois, une de chaque couleur. Vous pouvez à tout moment vider ces jauges pour nettoyer l’écran des adversaires et de leurs tirs et plus les barres seront remplies, plus la bombe (c’est le terme habituellement utilisé dans ce milieu pour ce genre de pouvoir) sera puissante. Le fait d’avoir mis trois barres au lieu d’une vous pousse à parcourir tout le terrain de jeu et de changer régulièrement de polarité, c’est très malin comme carotte, pour pousser les gens à ne pas rester immobile dans la même zone.

Vous pouvez aussi compter sur un système de combo poussé mais comme je n’ai pas encore compris tout le méta à son propos, je ne pourrai pas rentrer dans les détails. Sachez cependant qu’il faut enchaîner les éliminations et surtout ne pas se faire toucher pour garder son combo. Un classement sera bien sûr de la partie pour comparer vos performances avec le monde entier.

Actuellement la bêta fermée offre six niveaux dans lesquels de nouvelles idées arrivent à chaque fois. Le premier est très classique mais on croise rapidement des ennemis qui vous pourchassent ou des tours laser bien chiantes qui feront le bonheur des amateurs de shoot’em up.

Comme avec Skybolt Zack, c’est toujours mieux d’allier l’image au texte, voici donc une vidéo de présentation d’Outskirts.

Je termine, comme d’habitude, par un trailer.