Resilience
Jeux vidéo

Japan Expo 2017 – Preview de Resilience

Quand on parle de jeu vidéo et de stratégie en temps réel, on pense tout de suite à StarCraft, Age of Empires ou Command and Conquer : des jeux où l’on part souvent de rien pour ensuite construire des bâtiments et des unités grâce à la collecte de ressources et la conquête de territoire. Oubliez tout cela car Resilience fait totalement l’inverse.

Le jeu de Sweet Arsenic part d’un concept simple : vous êtes dans la merde. À l’apogée de sa forme, votre planète ne va pas si bien et menace la survie de ses habitants. Après maints déboires, il ne vous reste plus que 2000 survivants que vous devrez mener à bon port pour assurer la suite de votre espèce. Si Resilience fait tout à l’envers d’un STR (jeu de Stratégie en Temps Réel) classique c’est parce que vous démarrez avec le maximum d’unités possible et toutes les technologies débloquées sauf que cela va disparaître petit à petit.

Resilience

Les débuts de mission se présentent sous la forme d’une très jolie bande dessinée illustrée par Fabrice Druet (dessinateur connu dans le monde la BD) dans laquelle on peut apprendre plusieurs choses sur l’aventure en court auprès de spécialistes. L’un va nous conseiller sur le meilleur chemin à suivre, l’autre va vous donner des informations sur les forces et ressources en présence alors qu’un autre va vous décrire les technologies que vous pouvez perdre. Resilience part du principe où votre condition s’empire à chaque mission et vous perdrez des outils qui vous permettaient de mieux vous en sortir.

Le cœur du jeu ne demande pas un nombre d’actions par minute dignes d’un robot comme les titres cités au début de cet article mais requiert tout de même une grande attention. Faisant fi de la macro-gestion, Resilience ne vous demande que d’uniquement gérer vos survivants. En laissant le clic de la souris appuyé, vous pouvez demander à un certain nombre de personnes de sortir de votre colonne – tous les survivants se suivent à la queue leu-leu d’un point A à un point B, chemin choisi durant le briefing d’avant mission – et d’aller sur un point précis. Cette sous-destination peut désigner des ennemis, des ressources et un point précis pour avancer dans votre aventure. La démo présentée durant la Japan Expo demandait de récupérer du métal nécessaire à la réparation d’un pont. Il n’y avait qu’un seul endroit où ce genre de ressource se trouvait mais il y avait plusieurs façons de l’atteindre : forcer le passage face à des ennemis suréquipés ou contourner sans bien connaitre le chemin.

Resilience

Ce dernier point vient entacher le bon feeling du jeu basé sur une prise en main rapide et facile – sur le papier car certaines actions ne sont pas ergonomiques ou intuitives -, et un aspect graphique réussi faisant énormément penser un style Telltale Games avec un cel shading prononcé. Les cartes ne contiennent que de rares indications, il faut donc cliquer un peu partout pour faire apparaître des icônes d’interaction. Une barrière qui bloque votre passage pour contourner les ennemis : cliquez dessus, à un endroit précis, pour déverrouiller l’option pour la détruire. Vos survivants ont faim : cliquez sur certains bâtiments pour peut-être voir une option pour les fouiller et trouver de la nourriture. Cet ajout de choses cachées dans le niveau a de quoi frustrer car on peut passer à côté de quelque chose d’important car on n’a pas pensé à cliquer sur une zone précise et cela est arrivé plusieurs fois durant la courte démo.

Certes il s’agit encore une version pré-alpha et Resilience ne compte sortir qu’en 2019, tout cela pourra bien entendu être revu d’ici là et on ne va pas le blâmer pour cela car le concept original donne envie de voir où cela va mener. Nous allons le suivre de près durant les prochains mois de développement et on espère pouvoir en découvrir plus à l’occasion d’un prochain salon. En attendant vous pouvez les suivre via leur site officiel ou les différents réseaux sociaux : http://sweet-arsenic.fr.

Mise à jour 3 décembre 2017 : nouvelle vidéo car l’ancienne a été supprimée

Catégories
Jeux vidéo

Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

Laissez une réponse

*

*