[Kickstarter] Aurion: Legacy of the Kori-Odan. La tuerie venue du Cameroun
Je suis devenu plutôt méfiant vis-à-vis des projets de financement participatif suite à mes expériences. Longueurs pour recevoir quelque chose ou tout simplement des doutes sur l’éventuelle sortie du projet ou non. Depuis quelques temps je me décide à ne donner mes sous qu’à des jeux montrant une démo déjà avancée. J’ai eu l’occasion de jouer à Aurion: Legacy of the Kori-Odan lors de la Gamescom et je peux vous dire qu’il est excellent.
Aurion: Legacy of the Kori-Odan se présente comme un jeu du type Action-RPG. À l’image de Shaango, Aurion nous place dans un environnement fantastique en Afrique, ce qui n’est pas commun pour un jeu vidéo. Au niveau du gameplay, les auteurs citent la saga des « Tales of » mais comme je suis du genre relou niveau 36, je préfère citer Muramasa comme exemple. Le jeu vous met dans la peau d’Enzo Kori-Odan qui est censé épouser Erine Evou et ensuite devenir roi. Cependant son futur beau-frère n’est pas d’accord. Avec ce plot plutôt simple, les Camerounais de KIRO’O Games Studio, propose un jeu intense dans un monde ouvert avec de la baston réglée aux petits oignons.
Si je cite Muramasa plus tôt c’est parce qu’Aurion n’a pas à rougir face au titre de Vanillaware. Les combats sont bourrins mais aussi super tactiques à la fois. Il n’y a pas beaucoup de combos (pour ce que j’ai pu tester) mais cette petite palette permet quand même beaucoup de choses : envoi en l’air d’un ennemi puis on peut enchainer plusieurs coups sans s’arrêter est un parfait exemple. Il faut aussi surveiller ses jauges de santé, d’endurance, etc. afin de pouvoir profiter à 100% des pouvoirs d’Enzo mais aussi ceux d’Erine. Votre bien aimée vous suit partout et fait office de sidekick. Très utile, elle vous permet de vous aider (avec un soin par exemple) dans les moments délicats. Je pourrais aussi citer Castlevania dans une moindre mesure comme inspiration car Aurion propose à notre héros de se balader dans un monde ouvert rempli d’ennemis. À vous de vous frayer un chemin pour remplir votre objectif.
Pour ma part, la démo de la Gamescom me proposait de me battre contre un boss, le « beauf » en l’occurrence. Le combat n’est pas facile mais pas infaisable non plus. La difficulté semble très bien dosée et le jeu vous montre peu à peu l’éventail des coups à votre disposition. Il y a beaucoup de choses à assimiler mais tout vient petit à petit, on apprend doucement à maitriser son personnage et cela devient très plaisant à force d’essais et de temps de jeu. Même si je n’ai joué qu’une petite dizaine de minutes, je pense que les créateurs ont beaucoup de bonnes idées à proposer sur la suite du jeu (avec une durée de vie estimée à une vingtaine d’heures).
À l’heure où j’écris ces lignes, le financement participatif n’est pas très bien parti. Il reste 22 jours pour récolter plus de 20000€ ce qui est faisable mais sera compliqué si on reste sur les statistiques de ces derniers jours. N’hésitez pas à soutenir ce projet car ce n’est pas tous les jours que l’on peut en voir un pareil. Cela fera un petit acte sympathique pour les créateurs de bons jeux et surtout pour nos amis africains !
