La boîte de June
La boîte de June, le premier roman de Déborah Galopin.
Tout d’abord bonjour! Je suis Roudou et petit nouveau ici. Sur TAG je vous parlerai essentiellement de BD/comics mais pas que! Si quelque chose dans d’autres domaines retiens mon attention j’essaierai de vous en faire part au mieux. Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter 😉
« La boîte de June » est un roman-autobiographique que j’ai découvert grâce à Virginie Coëdelo et son roman « Au début des années 80 » lorsque cette dernière s’est inscrite sur monbestseller.com. Sur ce site se trouve quantité d’auteurs non-édités et, néanmoins, avec beaucoup de talents.
Dans le livre de Déborah Galopin on suit June (la projection de Déborah sur le papier), pendant un peu plus de deux ans, à une époque charnière de sa vie. De ses révisions pour le bac à ses cours en université, de ses amitiés qui se lient à celles qui se délitent, de l’amour qui naît aux doutes incessants, June nous raconte tout cela, et plus encore, au travers de son blog, de son journal intime, de lettres qu’elle a écrites. On est très loin de ce que je lis en règle générale, mais j’ai été conquis par June. On (re)découvre, au gré des billets, qu’à cet âge on réagit avec force aux événements de la vie, en bien ou en mal d’autant plus si on est une jeune fille timide, réservée, un déficit de confiance en soi.
Chaque nouvelle rencontre peut devenir une amitié forte. Chaque divergence d’opinion ou de mode de vie peut devenir une trahison terrible. Le moindre aléa de la vie une descente aux enfers sans retour, un bon moment un feu d’artifice sublime. Et June utilise l’écriture comme palliatif, comme soupape, comme confident pour évacuer ce trop-plein d’émotion.
Même si c’est toujours June qui écrit, suivant le support du texte on sent plusieurs façons d’écrire. Sur le blog elle écrira de façon plus factuelle plus distante par rapport à ceux qui la lise, comme si le fait que cela soit lu par du public la rendait souvent spectatrice du sujet. Dans son journal par contre elle se livre corps et âmes, déchaîne cris et coups entre des pages d’affection intense. Dans les lettres elle communie avec son destinataire.
Cette façon d’écrire est très intéressante de la part de Déborah, car cela donne plusieurs niveaux de lecture et surtout cela donne des « chapitres » courts donc… addictifs! On lit un billet de blog, une lettre, un billet, une note de journal et allez… encore un petit avant de partir travailler et encore un… et paf on est en retard!
On s’attache à cette jeune femme, à son parcours et ses errements, car on s’est retrouvé à se poser les mêmes questions à différents moments de nos vie je pense, plus ou moins vivement certes.
Une autre spécificité de ce livre est sa publication. Déborah Galopin à décider de tout bonnement s’auto-publier en montant sa propre structure: les éditions Sens Contraires. Un deuxième roman plus fantasy va prochainement sortir intitulé « Ondes« .
Je ne m’aventurerais pas à dire que « La boîte de June » est un livre générationnel, mais c’est à coup sûr un livre qui peut parler à beaucoup de gens ayant les sentiments à fleur de peau et la plume comme confident.