La Chronique de Papa Joueur – Pyramide d’Animaux

Maître Toucan sur un Croco perché

Quand je me met à la recherche d’un jeu de société à proposer aux plus jeunes, je me pose deux questions: puis-je leur expliquer facilement et les mécaniques vont-elle les séduire? Concernant Pyramide d’Animaux, je n’ai pas hésité bien longtemps et uniquement sur le livret de règles. En effet, faire empiler des choses aux enfants n’est jamais un problème, encore moins quand il y a un risque de chute à l’arrivée. Imaginez le plaisir quand ce sont de jolis animaux colorés en bois…

Pyramide d’Animaux se présente sous la forme d’une jolie boite jaune (la couleur de la marque allemande Haba) remplie de figurines d’animaux au design mignon et très bien pensé. Non seulement  ces animaux sont attrayant mais leur forme est conçue pour permettre un maximum de possibilités d’empilement, du plus évident au plus retors. Chaque joueur en a sept différents et doit être le premier à s’en débarrasser en les empilant au fur et à mesure sur le plateau, rôle tenu ici par la figurine de crocodile.

A chaque tour, les joueurs devront accomplir une action désignée par le dé, majoritairement pour savoir si l’on met un ou deux animaux sur la construction précaire. Hé oui précaire car une chute peut survenir à chaque instant, surtout si les joueurs empilent leurs animaux de manière à compliquer la tâche de leurs petits copains. Dans ce cas, le joueur maladroit ramasse un maximum de deux animaux et passe la main. Limpide, rigolo et pas trop handicapant pour maintenir le suspense et l’envie de jouer.

Pyramide d’Animaux combine de nombreux atouts pour séduire petits (à partir de 4 ans) et grands: un matériel attrayant, des règles simples et des mécaniques de jeu bien pensées. Même si le jeu fait appel à une certaine dextérité, le design de animaux laisse à chacun suffisamment de possibilités pour ne pas se retrouver systématiquement en défaut. Les parties sont rapides, dynamiques et des variantes pour corser le jeu sont proposées. Même avec deux mains gauches, on finit toujours par y revenir…