La montre connectée : le consultatif contre l’autonome
Les montres connectées ont le vent en poupe ces derniers mois. Bien qu’il s’agisse d’un marché très jeune et qui n’a pas encore fait ses preuves, les grands constructeurs hi-tech finissent par se prêter au jeu et lancent les uns après les autres leur interprétation de ce que devrait être la montre connectée.
Il s’en dégage finalement deux classes d’objets suffisamment différentes dans leurs usages pour perdre le consommateur découvrant un type d’appareil qui était jusque là anecdotique.
La montre connectée n’est pas apparue il y a seulement quelques années. Certains constructeurs tel que Casio proposait déjà des montres à l’apparence classique, mais dotées de fonctions supplémentaires permettant, en la liant à un téléphone ou un smartphone, de recevoir diverses informations de ce dernier et de les afficher à son porteur.
On retrouve donc ici un appareil qui fait office d’extension, d’accessoire.
Au fil des sorties, on découvre des modèles capables d’afficher des notifications, de prévenir l’utilisateur d’un appel ou de la réception d’un message, de stopper la musique qui passe sur son smartphone, etc, mais l’idée reste la même : offrir les informations essentielles à l’utilisateur. S’il veut en savoir davantage, à lui de sortir son appareil.
Ce type de montre s’apparente en fin de compte aux bracelets connectés pour tracer son activité, puisque finalement les interactions sont limitées à de la consultation, en offrant en plus quelques contrôles.
Ce segments est étrangement peu plébiscité, mais on retrouve tout de même grand nombre de bijoutiers traditionnels tels que Swatch ou Casio, mais également des petites entreprises qui se lancent sur le marché, telle que Pebble et sa montre du même nom.
De l’autre côté, nous trouvons les montres que l’on pourrait appeler montres semi-autonomes. Il s’agit alors de montres équipées de composants équivalents à ceux d’un petit smartphone. On retrouve d’ailleurs régulièrement un système basé sur Android, preuve que les constructeurs souhaitent apporter plus qu’un simple écran déporté.
Parfois capables de prendre un appel, gérer des applications voir même d’écrire des messages, ces montres restent tout de même dépendantes du smartphone de son hôte.
On peut parler dans ce cas de montres actives, qui offrent la possibilité de gérer directement le contenu de son smartphone. Mais ces fonctions ont obligatoirement des contraintes : des batteries limitées à un jour ou deux bien entendu, mais aussi un usage qui sort de nos habitudes. La montre n’est plus une montre, mais un appareil à part entière.
C’est sur ce segment que nous retrouvons finalement les grands ténors de l’high-tech tels que Samsung et sa Gear, Sony et ses Smartwatch mais aussi de plus petites entreprises avec par exemple la I’m Watch, ou plus récemment la Kreyos de Meteor.