Le jour où la guerre s’arrêta : Bordage et l’Homme.
Le jour où la guerre s’arrêta : Bordage et l’Homme.
Et oui encore un Pierre Bordage, mais que voulez-vous, j’aime cet auteur. Pas que je ne lise que ses livres, mais c’est un de ceux qui me touche le plus en ce moment, celui qui ne me déçoit quasiment jamais dans ces livres.
Que ça soit des livres plus « adolescents« , des romans de science-fiction post-apocalyptique, ou des Uchronies, il a toujours une touche humaniste, il fait transparaître son amour de l’Homme, son espoir en notre avenir car malgré nos erreurs, nos doutes, nos travers il y a toujours une part de bon quelque part dans le monde, et surtout en chacun de nous.
Et ce n’est pas avec « le jour où la guerre s’arrêta« , aux éditions du Diable Vauvert que cela changera. Cette fois Pierre Bordage nous conte l’histoire d’un enfant. Amnésique il se réveille dans le métro parisien et semble doué de certaines capacités surhumaines. En effet il a la capacité de « lire » dans l’esprit, dans le cœur des hommes, il peut aussi « parler » à la matière et voyager sur le vent ou directement dans un éclair d’énergie. Il ira dans différentes régions du monde pour retrouver la mémoire, retrouver qui il est et surtout il veut comprendre pourquoi des hommes font souffrir d’autres hommes. Il en vient à trouver une solution radicale, il demande à la « matière » de ne plus répondre aux sollicitations meurtrières des hommes… en gros, les balles et les bombes refusent de tuer. Cette trêve dure 7 jours et pendant cette période, le garçon essaiera de rencontrer les chefs des hommes pour essayer, avec eux, de trouver une solution contre toute cette violence. Hélas cela ne se passe pas aussi simplement qu’il le voudrait.
Par les yeux d’un enfant curieux et ne comprenant pas forcément le monde qui l’entoure, Pierre Bordage nous montre les travers humains les plus violents d’une manière simple, certains pourraient dire simpliste voire naïve, mais ce qu’il faut retenir, de mon point de vue, c’est cet amour de l’autre qui transparaît dans chacun de ses livres. Ce livre est un message pour nous car, même si certaines situations sont atroces, on se rend bien compte de la bêtise humaine et on a envie d’aider le garçon à accomplir ces miracles, à sauver les hommes mais le peut-on vraiment? Ou plutôt l’Homme a-t-il envie d’être sauvé?
