[Le Radis De Minuit] TAG The Chasing World
La sélection ultime de komakaos pour vos soirées d’ivresse divers(es)
*Bah ouais, pour les soirées d’été et d’printemps ça marche aussi, surtout avec d’bières et d’potes !
Salut mes Droogies, on continue les soirées #PizzasBieresNanars et comme je peux pas vous inviter dans mon salon, j’ai pris la résolution de partager avec vous mes découvertes. Pour la plupart, elles demandent d’avoir au minimum un interêt pour les zombies, le gore, les requins, les poulpes, les ninjas, les mercenaires, les écolières, les poupées, le voodoo, les licornes et tout le reste… Mais si vous n’avez pas 16 ans et l’autorisation des vos parents, inutile de continuer à lire cette rubrique ! Pour les plus audacieux, bienvenue sur [Le Radis De Minuit] « parce qu’on ne parlera pas que de navets« .
TAG The Chasing World sent l’insouciance et la jeunesse: une classe d’écolière se réjouissant de passer la journée au lac. Carnet intime et bataille de polochons en cette belle journée. Voilà, nous sommes à 3mn30 du film, 2 bus entiers se font sectionner tout du long en laissant des moitiés de corps disséminées par-ci par-là sur une route de campagne ; l’unique rescapée, Mitsuko, se trouve psychologiquement dans une impasse et cherche à se sauver.
La vie est irréelle, ne la laisse pas te détruire. Ne la laisse pas te consumer.
Sono Sion (Suicide Club, Love Exposure, Guilty of Romance) signe cette adaptation du manga The Chasing World, dans laquelle on retrouve les obsessions habituelles de l’auteur pour la violence et le chaos. L’une des six bombes que signe le réalisateur en 2015 après l’excellente adaptation cinéma du manga Tokyo Tribe.
L’impression de base est qu’on subit totalement l’histoire, le rythme saccadé fait écho à ce que vie l’héroïne, on est complètement désemparé. Totalement décousu et intriguant, on se prend une pluie d’hémoglobine en pleine poire puis une redescente au calme dans un petit champs de pâquerette, un mauvais trip cauchemardesque ? TAG The Chasing World vous projette dans une histoire qui paraît totalement incohérente. Ça me rappelle la mise en place de l’excellent Gantz, l’action sans concession, pas le temps pour le suspense, exactement ce qu’il faut pour justifier un long métrage. Finalement, je me retrouve encore à comparer le film avec une adaptation de manga, on le sent clairement rien à redire là-dessus. Ce qu’il faut comprendre : les animés n’ont pas de barrières, les contraintes son moindre. Comprenez que l’exercice est vraiment difficile et que Sono Sion le réussit avec brio. Particulièrement au niveau des ambiances qui sont vraiment justes. Pour du cinéma de genre visant une adaptation dans l’ultra violence sans tirer dans le gore, c’est un sans faute ! On pourrait trouver à redire sur le jeu de l’actrice principale qui cherche souvent l’approbation dans son regard à la caméra, mais elle passe tellement de temps à pleurer que finalement ça ne se voit pas. Le film n’est pas officiellement dispo en vostfr du coup il vous faudra chercher du côté des fans Sub habituel ou le commander en import, il a été diffusé en Vosta lors de l‘étrange festival.
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