Les deux Van Gogh : Glénat nous surprend
Les deux Van Gogh : Le mythe et le réel, au service de l’art
Van Gogh. Un nom qui évoquera à n’importe qui l’Art. Vincent Van Gogh, l’artiste maudit par excellence, incomprit de son vivant et porté aux nus après sa mort. Devenu une icône geek grâce à un célèbre Docteur (qui ça ?), il est maintenant universellement respecté. Mais la plupart ignore qu’il avait un frère. Un marchand d’art, Théodore Van Gogh de son petit nom. C’est son histoire qu’Hozumi nous raconte aujourd’hui avec « Les deux Van Gogh« .
Théodore Van Gogh était un marchand d’art, il travailla dans des salons très réputés à l’époque comme Goupil&Cie, qui était considéré comme l’antre de l’Art véritable. L’art classique, sensé ne représenter que le beau (pour résumé très vite : la noblesse ou les mythes). Pourtant, Théodore a toujours été un fervent défenseur de l’art sous toutes ses formes, et il aida des grands noms comme Toulouse Lautrec, Paul Gauguin, Paul Cézanne ou encore Henri Rousseau et bien sûr, son frère Vincent.
C’est cette histoire qui nous est raconté, de façon romancé, le réel se mêle au non-su et nous fait voyager dans une fresque poétique qui nous pousse à aller plus loin.
L’avantage quand on est une grosse maison d’édition comme Glénat, qu’on possède des best-seller comme One Piece ou Bleach, c’est qu’on peut édité à peu près ce qu’on veut à côté. « Les deux Vang Gogh est une oeuvre un peu atypique, une histoire conséquente en un seul volume, sorti discrètement entre Poison City et l’adaptation manga de Kill la Kill. Mais pourtant, ce récit a tout pour convaincre. L’artiste nous conte une histoire passionnante, pleine de vie, ou elle nous peint son amour de l’art. C’est simple, parfois naïf mais prenant à coup sûr. Les curieux ne pourront s’empêcher d’aller ouvrir une biographie pour démêler l’invention du réel. Mais après tout que savons-nous vraiment ?